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Titre : | Les évaluations externes à faibles enjeux : les enseignants confrontés à eux-mêmes ? (2017) |
Auteurs : | Esteban Rozenwajn ; Xavier Dumay |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue française de pédagogie (n° 194, 2016/1) |
Article en page(s) : | pp. 71-90 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ; ECOLIER ; RENDEMENT DE L'EDUCATION ; ENSEIGNANT ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; METHODE PEDAGOGIQUE ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; EVALUATION ; BELGIQUE |
Résumé : | Depuis les années 1990, l’évaluation externe des élèves est progressivement devenue en Europe continentale un outil pour réguler les pratiques d’enseignement. Pour ses promoteurs, la confrontation aux résultats de l’épreuve externe susciterait chez les enseignants un processus réflexif aboutissant à une amélioration de la qualité de l’enseignement. Au travers d’une étude par questionnaire menée auprès d’enseignants belges du secondaire inférieur confrontés à l’épreuve certificative de la fin du 1er degré (CE1D), cet article tente d’éclairer l’impact des dispositifs d’évaluation sur les pratiques d’enseignement. L’objectif de l’étude est de préciser les changements survenant dans les pratiques enseignantes, mais aussi de mieux comprendre les processus cognitifs intervenant dans le traitement des informations liées aux épreuves externes. L’analyse des données recueillies illustre un lien généralement faible entre les pratiques d’enseignement et l’évaluation externe, fort probablement en raison du fait qu’une majorité d’enseignants ne perçoit pas les résultats de l’évaluation externe comme un feedback de performances. Indépendamment des scores des élèves toutefois, la façon dont l’enseignant perçoit l’épreuve externe ainsi que l’influence sociale de son entourage professionnel semblent jouer un rôle dans les changements rapportés. Ces variables entretiennent néanmoins des liens beaucoup plus importants avec l’intention de changement qu’avec les changements effectifs, permettant de supposer que la faiblesse des modifications comportementales des enseignants ne dépend peut-être pas d’un manque de volonté de leur part. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-de-pedagogie-2016-1-page-71.htm |