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Titre : | Travail et banalité du mal. Le concept arendtien de travail (2016) |
Auteurs : | Dominique Girardot |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Travailler (n° 35, 2016/1) |
Article en page(s) : | pp. 213-232 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Auteur Cité ARENDT HannahThésaurus CEREQ TRAVAIL ; PHILOSOPHIE ; PSYCHOLOGIE SOCIALE ; PSYCHOLOGIE DU TRAVAIL ; SANTE AU TRAVAIL ; REPRESENTATION DU TRAVAIL |
Résumé : | Le concept arendtien de travail est ici envisagé à travers le prolongement qu’il trouve, depuis la distinction entre travail (« labor » dans le texte original anglais), œuvre et action élaborée dans Condition de l’homme moderne, dans les réflexions de Eichmann à Jérusalem. De l’un à l’autre ouvrage, en effet, il y a le passage de l’exigence de « penser ce que nous faisons », programmatique de Condition de l’homme moderne, à la « leçon » tirée du procès Eichmann : le mal peut être fait sans y penser. À condition de maintenir l’artifice conceptuel d’une stricte réduction de la polysémie du terme « travail » au seul sens du labeur, il apparaît que la protestation de Arendt contre une réduction de l’activité à la nécessité vitale ne heurte pas le cadre d’analyse de la psychodynamique du travail – bien au contraire. De même que la formule de « la banalité du mal », le concept arendtien de travail peut être d’une grande pertinence pour décrire les effets délétères du néomanagement. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-travailler-2016-1-page-213.htm |