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Titre : | La diffusion de l’instrumentation de la gestion des compétences en Amérique du Nord depuis David C. McClelland (2016) |
Auteurs : | Dominique Bouteiller ; Patrick Gilbert |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Relations industrielles / Industrial relations (vol. 71, n° 2, Printemps 2016) |
Article en page(s) : | pp. 224-246 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Auteur Cité McCLELLAND David ClarenceThésaurus CEREQ GESTION PREVISIONNELLE ; COMPETENCE ; PERFORMANCE ; GESTION ; PRATIQUE DE GRH ; ETATS UNIS ; CANADA |
Résumé : | Cet article s’intéresse aux prédicteurs de la performance utilisés dans les organisations pour gérer leurs ressources humaines. Il amorce la réflexion à cette étape charnière que fut la publication, en 1973, de l’article de David McClelland préconisant l’usage du critère de la compétence plutôt que celui de l’intelligence dans les processus de sélection. L’article tente de tracer le devenir de ce nouveau prédicteur jusqu’à nos jours et d’explorer de quelle façon la théorie des compétences s’est traduite en modèles appliqués dans le monde professionnel. Basé sur une analyse de la littérature nord-américaine, ainsi que sur des études de cas en entreprise (n=150), l’article montre le passage progressif d’une approche « inductive »,inspirée de la démarche scientifique et basée sur des analyses approfondies du travail et des compétences-clés, à une démarche« déductive » basée sur l’usage de dictionnaires de compétences,déjà formatés et répondant aux exigences de la pratique. Si la façon d’y parvenir est très différente, l’objectif est le même : obtenir un référentiel de compétences traduisant le mieux possible les exigences de l’emploi et permettant de reconfigurer plusieurs pratiques en gestion des ressources humaines, telles que la sélection, la formation ou la gestion des carrières. Dans les faits, bon nombre d’entreprises ont pris l’habitude d’utiliser simultanément et en complémentarité les deux approches dans une forme hybride. Le recours aux dictionnaires permet de dégager l’espace des possibles et d’identifier rapidement les compétences les plus critiques dans un cadre participatif destiné à faciliter l’appropriation de la démarche. Le travail plus analytique sur certaines compétences, à l’aide des entrevues basées sur les comportements, facilitera la validation de certaines opinions à priori. À travers ce parcours, les auteurs soulignent les enjeux qui accompagnent le passage d’une théorie à son application pratique. En conclusion, ils se demandent si le « pari » de McClelland a été tenu et soulèvent la question des prédicteurs à venir, en signalant plus particulièrement le concept de talent qui tend actuellement à remplacer celui de compétence. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |