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Titre : | Licenciements économiques et formes de gestion de la main-d'oeuvre. (1991) |
Auteurs : | Christian Bessy ; Centre d'études de l'emploi (Noisy-le-Grand) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | La lettre d'information du CEE (n° 20, juin 1991) |
Article en page(s) : | 8 p. |
Note générale : | COMMENTAIRE : Voir aussi : CEE4 23/88, CEE4 38/91, E-139-91 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; LICENCIEMENT ; GESTION DE L'EMPLOI ; PRATIQUE DE GRH ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; FRANCE |
Résumé : | L'attention portée aux licenciements économiques est justifiée par la gravité, pour le salarié, de cette forme de rupture du contrat de travail. On peut penser en effet que l'ampleur du chômage de longue durée est assez étroitement liée aux situations de licenciement. Cet article propose une analyse à caractère essentiellement structurel des licenciements économiques : quels secteurs d'activités contribuent le plus au licenciement et peut-on établir des liens entre certaines caractéristiques de ces activités et des taux élevés de licenciement ? On a, au préalable, neutralisé l'effet des variations conjoncturelles d'effectifs, afin de se centrer sur des explications moins triviales. L'étude a été réalisée à partir d'une base de données originale et particulièrement riche dans la description des activités qu'elle permet : taille des entreprises, degré d'urbanisation du lieu d'implantation, composition de la main-d’œuvre, structure des qualifications, ancienneté des salariés, travail en équipe, niveau et forme de la rémunération... Un traitement approprié de ces données permet de construire une typologie des activités et d'en déduire les caractéristiques liées à des taux de licenciement élevés (à variation d'effectifs identique). On notera en particulier que les zones peu urbanisées connaissent des taux de licenciement très élevés, et sans doute corrélativement des difficultés aiguës de reclassement du fait de l'absence d'un tissu d'activité suffisamment dense. Des activités situées en zone urbaine peuvent être marquées par un turn-over plus élevé, c'est-à -dire un recours plus ample au marché du travail, mais avec un taux de licenciement plus faible que dans les zones précédentes. Le licenciement est donc plutôt le fait d'entreprises ayant une certaine ancienneté de la main-d’œuvre et qui, en cas de difficultés, n'ont ni marges de jeu internes (ce sont des petites entreprises), ni marges de jeu externes (la main-d’œuvre a peu d'opportunités d'emploi dans d'autres unités). (CEE) |
Document Céreq : | Non |