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Titre : | L’expérience des normes : Comprendre l’activité humaine avec la démarche ergologique |
Auteurs : | François Daniellou, Préfacier, etc. ; Louis Durrive |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Toulouse : Octarès, 2015 |
Collection : | Travail et activité humaine |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-36630-044-4 |
Format : | 209 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ NORME ; RELATION HUMAINE ; SOCIALISATION ; IDENTITE SOCIALE ; COMPETENCE ; SOCIOLOGIE ; ANALYSE DU TRAVAIL ; FRANCE |
Résumé : |
Le présent ouvrage veut faire découvrir l’approche ergologique de l’activité humaine. L’être humain grandit et évolue dans une société constituée de normes, mais en même temps il n’est pas exposé passivement aux effets de celles-ci. Or, si l’individu n’est jamais le simple produit des normes sociales, c’est parce qu’il refuse de s’y soumettre mécaniquement. En effet dans son effort pour vivre, il pose une exigence pour lui-même, celle de s’approprier la norme, de renormaliser à travers une mise en débat – de sorte que la soumission n’en est plus toujours une : elle peut aussi être une opportunité d’exister avec les autres. Le retravail des normes par chacun est alors une revendication de santé et d’autonomie pour l’individu. Mais la réciproque est également vraie : la norme, pour fonctionner, a besoin de la renormalisation. Car en même temps qu’elle exige le même (la conformité), la norme doit compter sur le différent – autrement dit le retraitement singulier que chacun fera d’elle, afin de la rendre opérationnelle au moment présent. La norme fait l’homme et l’homme fait la norme.
L’agir efficace correspond ainsi à un « usage de soi », au croisement d’une acceptation et d’une contestation – une contestation au sens d’une prise de recul en vue de trouver la bonne manière de négocier l’effectivité de la norme à travers soi. Pour le comprendre et en tirer les conséquences au travail et en formation, il faut saisir l’activité humaine à partir de l’expérience des normes (au sens du vécu, de la pratique et des savoirs qui en résultent). Cela signifie que dans ses interactions in situ, chacun doit retraiter doublement la norme : par une actualisation et par une personnalisation. L’actualisation de la norme, c’est son réaménagement en situation par un être intelligent qui se pose en acteur, qui fait des combinaisons originales, qui bricole des solutions innovantes. Il y a bien un être humain qui fait preuve d’initiative au sens logique, à l’échelle micro. Mais ces renormalisations (observables, constatables) supposent elles-mêmes une personnalisation de la norme : il y a une présence, un corps vivant qui se structure dans l’expérience des normes et revendique d’être centre d’évaluation, auteur de sa propre vie. C’est donc aussi un être doué d’initiative au sens axiologique – c’est-à -dire un être pour qui il est impossible de ne pas exercer sa normativité en réévaluant de son point de vue la valeur de la norme antécédente. En préférant cette manière d’agir à toutes les autres, il fait d’elle « sa » norme – et c’est pour cela qu’il est efficace. (4ème de couv.) |
Document Céreq : | Non |
En savoir plus : | Note de lecture dans la revue Ergologia de mai 2016/voir le sommaire sur le site de l'éditeur |
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1018766 | O-185-15 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |
1018780 | O-185-15 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |