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Titre : | La négociation d’entreprise au piège du référendum : Les enseignements des nouveaux accords d’entreprise des usines italiennes Fiat (2010-2011) (2015) |
Auteurs : | Guillaume Gourgues ; Jessica Sainty |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 57, n° 3, juillet-septembre 2015) |
Article en page(s) : | pp. 344-368 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RELATIONS PROFESSIONNELLES ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; ACCORD D'ENTREPRISE ; CONFLIT DU TRAVAIL ; EXPRESSION DES SALARIES ; SYNDICALISME ; ORGANISATION SYNDICALE ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; ITALIEOrganisme Cité FIAT |
Résumé : | La promotion des négociations d’entreprise face aux accords de branche constitue un thème récurrent du débat sur la « flexibilisation » du marché du travail en Europe. Le cas italien, et plus précisément la séquence balisée par deux réformes du système de relations professionnelles (2009-2011), permet d’aborder les dérives potentielles des accords d’entreprise. En effet, durant cette séquence, la direction de la Fiat a entrepris de légitimer des accords d’entreprise dérogatoires par voie référendaire dans trois sites de production. Cet article propose de revenir sur l’attaque menée par la multinationale contre son principal syndicat d’opposition, en étudiant la manière dont le chantage exercé via les référendums balaye l’embryon de résistance qui se forme alors. Le bras de fer lancé par l’une des plus importantes entreprises italiennes finit par inquiéter les organisations patronales elles-mêmes, soulignant ainsi une forme de pression que sont capables d’exercer les entreprises mondialisées sur les systèmes nationaux de relations professionnelles. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |