Accueil
| Titre : | Une dynamique des salaires un peu plus favorable pour les femmes en fin de carrière (2012) |
| Auteurs : | Virginie Andrieux ; Cécile Chantel |
| Type de document : | Article : document électronique |
| Dans : | Retraite et société (n° 63, 2012/2) |
| Article en page(s) : | pp. 111 - 137 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ INEGALITE SALARIALE ; FEMME ; SALAIRE ; TRAVAILLEUR AGE ; FRANCE ; DADS - DECLARATION ANNUELLE DE DONNEES SOCIALES ; RETRAITE |
| Résumé : | À 50 ans, les femmes nées dans les années 1940 ont été moins présentes que les hommes sur le marché du travail et ont occupé davantage des emplois à temps partiel. Leurs salaires apparaissent nettement inférieurs à ceux des hommes à cet âge. Les femmes ont notamment moins eu accès aux postes les plus rémunérateurs. Néanmoins, après 50 ans, et surtout après 55 ans, leurs trajectoires salariales apparaissent un peu plus dynamiques que celles des hommes qui sont restés en emploi salarié, selon les données des panels DADS et État de l’Insee. Le différentiel de croissance salariale en faveur des femmes en fin de carrière s’observe à la fois parmi l’ensemble des salariés et parmi ceux qui sont à temps complet, dans le secteur public comme dans le secteur privé, et il vaut pour l’ensemble des catégories socioprofessionnelles. Les femmes à temps complet percevant les salaires les plus bas à 50 ans ont connu la plus forte progression salariale entre 50 et 59 ans. Cette dynamique plus favorable n’est toutefois pas suffisante pour permettre aux femmes de combler le retard accumulé en début et milieu de carrière, de sorte que leur salaire de fin de carrière (défini comme le salaire moyen des cinq dernières années avant liquidation d’un droit à retraite) demeure nettement au-dessous de celui des hommes, même au sein des salariés à temps complet (écart moyen de 30 %). À niveau de salaire comparable, les femmes ayant une carrière complète ont des taux de remplacement du salaire de fin de carrière par un montant de retraite inférieurs à ceux des hommes, les interruptions ou réductions d’activité n’étant pas complètement compensées par les régimes de retraite. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | http://www.cairn.info/revue-retraite-et-societe-2012-2-page-111.htm |
