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Titre : | Travailler à haute voix sur Twitter : Quand la collaboration informelle emprunte un réseau public (2013) |
Auteurs : | Claudine Bonneau |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Tic et société (Vol. 7, n° 1, 1er semestre 2013) |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RESEAU SOCIAL ; TRAVAIL COLLABORATIF ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; CANADA ; ETATS UNIS |
Résumé : | Bien que les organisations soient de plus en plus nombreuses à implanter des réseaux sociaux d’entreprise destinés en interne à être utilisés par leurs employés, les conversations portant sur le travail empruntent aussi d’autres réseaux : les médias sociaux numériques (rsn) « publics ». Ainsi, il devient important de prendre en compte les pratiques collaboratives au travail selon les échelles et modalités nouvelles offertes par des plateformes qui traversent les sphères d’activités privées et publiques des travailleurs. La plateforme de microblogage Twitter est utilisée notamment par certains travailleurs pour diffuser des connaissances tacites ou formalisées, mais aussi les hypothèses et pistes de réflexion qui jalonnent leurs pratiques professionnelles. Alors que Twitter n’a pas été conçu à l’origine pour la conversation ni la collaboration, cette plateforme de microblogage s’immisce de façon informelle dans le quotidien des travailleurs, en leur permettant de communiquer en temps réel, via un canal public qui n’est pas nécessairement autorisé, reconnu ni contrôlé par leur organisation de travail, avec un public excédant les frontières de l’entreprise. Ainsi, les commentaires et les interactions que suscitent ces diffusions peuvent favoriser l’émergence de réseaux informels de collaboration. Cet article tente d’identifier et de caractériser les différentes formes de pratiques informelles de mise en visibilité du travail et de collaboration numérique par l’entremise de la plateforme de microblogage Twitter. Les exemples présentés permettent d’illustrer la place faite spontanément à cette plateforme par les travailleurs ayant volontairement décidé de l’intégrer dans leurs pratiques professionnelles. Nous distinguons quatre types d'usages : les récits portant sur le travail, l’ouverture et le partage de traces de son travail, la diffusion d'intentions et les « questions à la foule ». (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://ticetsociete.revues.org/1330 |