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Titre : | Réussir à l’université avec un emploi salarié (2014) |
Auteurs : | Jekaterina Dmitrijeva ; LoĂŻc du Parquet ; Yannick L'Horty ; Pascale Petit |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue française d'économie (vol. XXIX, n° 1, juillet 2014) |
Article en page(s) : | pp. 155-187 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ UNIVERSITE ; ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; REUSSITE SCOLAIRE ; TRAVAIL ETUDIANT ; OFFRE D'EMPLOI ; EXPERIMENTATION SOCIALE ; EVALUATION ; FRANCE |
Résumé : | Nous avons expérimenté une plateforme de mise à disposition d’offres d’emploi à destination des étudiants de licence pendant deux années universitaires, de septembre 2010 à juin 2012. Le principe de l’évaluation repose sur une assignation aléatoire de l’accès individuel des étudiants à cette plateforme. L’échantillon total est de 468 étudiants de l’université du Maine dont la moitié, le groupe test, a accédé à plus de 2 000 offres d’emploi collectées auprès des entreprises locales. Ces offres sont très variées à la fois selon le niveau de rémunération (le plus souvent proche du Smic), la durée du contrat et le secteur d’activité (commerce, service aux personnes, service aux entreprises, enseignement...). Le principe de l’expérimentation a donc été d’élargir l’éventail des possibilités d’emploi offertes aux étudiants du groupe test, en leur permettant ainsi une meilleure conciliation entre les contraintes de la vie universitaire et celle d’un travail salarié. Nous montrons que l’expérimentation a effectivement accru les chances d’accès des étudiants à un emploi salarié. Les étudiants du groupe test ont exercé plus fréquemment une activité salariée (pour environ 65 % d’entre eux, contre 54 % dans le groupe témoin) et ont signé plus fréquemment un contrat de travail. Les emplois pourvus consistent plus souvent dans des missions ponctuelles, de courte durée, contractualisées, exercées durant la semaine et en journée (plutôt que le soir et le week-end), avec des horaires compatibles avec l’emploi du temps universitaire. Ces emplois ont une rémunération horaire un peu plus élevée, mais les revenus qu’ils procurent sont dans l’ensemble plus faibles. Pour autant, nous montrons que ce supplément d’activité salariée n’a pas eu d’effet négatif sur les résultats des étudiants à l’université. Il est donc possible d’améliorer la qualité des emplois exercés par les étudiants pour atténuer les effets négatifs d’un travail salarié sur la réussite à l’université. (RFE) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-francaise-d-economie-2014-1-page-155.htm |