Accueil
Titre : | Place et sens du travail en Europe : une singularité française ? (2008) |
Auteurs : | Lucie Davoine ; Dominique MĂ©da |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Document de travail du CEE (n° 96, février 2008) |
Article en page(s) : | 117 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RELATION TRAVAIL-FAMILLE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; TRAVAIL ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; ENQUETE ; FRANCE ; EUROPE |
Résumé : | L’examen des données françaises et européennes montre que les Français entretiennent un rapport singulier au travail. Plus encore que les autres Européens, les Français déclarent en effet que le travail est très important dans leur vie, mais, plus que les autres, ils souhaitent que le travail prenne moins de place dans leur vie. Comment expliquer ce paradoxe ? L’objectif premier de ce travail est de comprendre la diversité des perceptions en Europe et de proposer des interprétations qui permettraient d’avancer dans la résolution de ce paradoxe. L’originalité de ce travail provient en partie de la confrontation des résultats des diverses enquêtes françaises et internationales sur ces questions, qui restent aujourd’hui épars et peu diffusés. Dans un premier temps, nous analysons les déterminants de l’importance accordée au travail et les sens que peut revêtir cette notion. Deux hypothèses sont mobilisées pour expliquer les réponses des Français : d’une part, le taux de chômage élevé, la prégnance de l’emploi précaire et un fort sentiment d’insécurité de l’emploi ; d’autre part, les attentes plus fortes à l’égard de l’intérêt du travail. Les Français se distinguent en effet par des attentes de réalisation dans le travail plus intenses que celles de leurs voisins européens. Dans une seconde partie, nous tentons de comprendre pourquoi les Français considèrent que ce serait une bonne chose que le travail occupe une place moins grande dans leur vie. Cette situation peut s’expliquer par la moindre qualité des relations sociales en France ou par des conditions de travail et d’emploi dégradées, mais aussi par le souci des individus de consacrer plus de temps à leur vie personnelle et surtout de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale. Les Français sont d’ailleurs ceux qui déclarent le plus souvent éprouver des difficultés de conciliation, et des tensions entre les deux sphères. Nous soulignons également, tout au long de l’article, que les réponses moyennes des pays ne doivent pas occulter la grande diversité des opinions, liées notamment à la catégorie socioprofessionnelle et à la situation familiale. (CEE) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cee-recherche.fr/sites/default/files/webfm/publications/docdetravail/96-vf-travail_europe.pdf |
Documents numériques (1)
96-vf-travail_europe.pdf Adobe Acrobat PDF |