Accueil
Titre : | Appréhender l’innovation par l’usage des TIC dans l’enseignement supérieur : questions conceptuelles et méthodologiques (2013) |
Auteurs : | Brigitte Simonnot |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | DMS - Distances et médiations des savoirs (n° 4, 2013) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 14 octobre 2013 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ; METHODOLOGIE ; INFORMATION-COMMUNICATION ; INNOVATION ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; PEDAGOGIE |
Résumé : | Nombreux sont les travaux de recherche qui évoquent l’innovation dans l’enseignement supérieur. Hormis ceux qui reprennent des discours plus ou moins convenus, un certain nombre de ces travaux reposent sur des études empiriques. L’objet de cet article n’est pas d’en établir un recensement ou une classification, mais de proposer une réflexion et un questionnement sur les cadres conceptuels et méthodologiques qui peuvent être mobilisés dans ces études lorsqu’elles portent sur l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC). En sciences de l’information et de la communication, la notion de pratiques tend à être privilégiée à celle d’usage. C’est pourquoi nous partons de quatre approches qui ont marqué le « practice turn » et que Christian Licoppe (2008) réunit dans son « carré de l’activité », à savoir le courant de la cognition distribuée, la théorie psychologique de l’activité développée par Engeström, les approches ethnographiques de l’action située et la théorie de l’acteur-réseau. Issues de champs disciplinaires distincts, ces approches ont comme point commun de recourir aux méthodes ethnologiques, mais selon des positionnements différents pour le chercheur. Elles accordent aussi une place et un rôle différents aux objets ou artefacts mobilisés dans l’activité. Les technologies numériques conduisent à une médiatisation toujours plus poussée à la fois des contenus et des échanges en formation et elles participent désormais pleinement aux médiations. Cependant, nous nous interrogeons sur la pertinence de placer ces technologies au cœur des questionnements sans développer davantage la manière dont les acteurs conçoivent les notions mêmes d’information et de communication. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://dms.revues.org/430 |