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Titre : | Quel a été l'impact de la crise de 2008 sur la défaillance des entreprises ? (2013) |
Auteurs : | Denis Fougère ; Cécile Golfier ; Guillaume Horny ; Elisabeth Kremp |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 462-463, décembre 2013) |
Article en page(s) : | pp. 69-97 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CRISE ECONOMIQUE ; ENTREPRISE EN DIFFICULTE ; STATISTIQUE D'ENTREPRISE ; INDUSTRIE MANUFACTURIERE ; INDUSTRIE DU BTP ; COMMERCE DE DETAIL ; TRANSPORT-MANUTENTION ; FRANCE |
Résumé : | L'accélération des défaillances des entreprises résidant en France en 2008-2010 a été précédée par une augmentation des créations d'entreprises en 2003-2004. Par conséquent, identifier l'impact de la crise économique et financière de 2008 oblige à dissocier, parmi les défaillances de 2008-2010, celles qui résultent de la crise et celles qui découlent mécaniquement de la démographie des entreprises, puisqu'on sait que beaucoup meurent durant leurs premières années d'existence. Cette étude est conduite à l'aide d'un échantillon d'entreprises créées entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2007, extrait de la base de données de la Direction des entreprises de la Banque de France. L'absence de données sur les entreprises créées avant 2000 conduit à se limiter à des entreprises encore jeunes, mais la période couverte est assez longue pour encadrer la période 2003-2004 d'accélération des créations d'entreprises. L'originalité de cette étude réside à la fois dans la taille de l'échantillon et la richesse des données utilisées. L'analyse statistique porte sur la durée séparant la date de création de l'entreprise de la date de sa première défaillance. L'impact de la crise est estimé à l'aide d'un modèle de durée flexible, stratifié selon la date de création de l'entreprise. Ce modèle tient compte des effets de l'âge de l'entreprise, de son secteur d'activité, de sa taille ou encore de la chronique de ses incidents de paiement sur effets de commerce. On examine plus particulièrement les taux de défaillance dans quatre secteurs d'activité : le commerce de détail, les transports, l'industrie et la construction. La proportion de défaillances imputables à la crise varie fortement d'un secteur à l'autre. Toutes cohortes confondues, elle aurait été de 27 % dans le commerce de détail, 35 % dans les transports, 43 % dans l'industrie et 46 % dans la construction. En particulier, les entreprises les plus jeunes, créées en 2006 et 2007, ont été les plus fragilisées par la crise (Economie et statistique) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES462C.pdf |