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Titre : | A qui profite la formation en entreprise ? (2013) |
Auteurs : | JĂ©rĂ´me LĂŞ |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue d'économie politique (vol. 123, n° 4, 2013/4) |
Article en page(s) : | pp. 519-548 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ FORMATION PROFESSIONNELLE EN ENTREPRISE ; RETOUR SUR INVESTISSEMENT ; SALAIRE ; PRODUCTIVITE DU TRAVAIL ; POLITIQUE SALARIALE D'ENTREPRISE ; MODELISATION ; FRANCE |
Résumé : | Ce papier s’intéresse à la question du partage entre employeurs et employés des gains de productivité issus de la formation en entreprise. Lorsqu’ils sont formés, les salariés peuvent valoriser une partie de leurs connaissances sur le marché du travail. Cet effet « général » des formations doit théoriquement se répercuter sur le salaire perçu dans l’entreprise, sous peine de mobilité. De même, les salariés peuvent avoir intérêt à se former à des technologies spécifiques dès lors qu’ils parviennent à capter une partie des rentes de l’entreprise (Oosterbeek, Sloof et Sonnemans [2007] ; McDonald et Solow [1981]). A partir d’une modélisation simple, il est possible d’isoler chacun de ces effets sur les salaires dans la mesure où les investissements en capital fixe génèrent eux-mêmes un effet spécifique de partage de rente. Les estimations se basent sur un panel d’entreprises observées sur la période 2000-2007. Le partage des gains de la formation se ferait à hauteur de 30 à 50 % en faveur des salariés. Les résultats suggèrent que le principal, voire unique, canal de partage serait l’effet spécifique. Celui-ci s’opérerait au niveau collectif plutôt qu’individuel, ce qui expliquerait que les enquêtes salariales ne reportent qu’un faible impact de la formation sur les salaires. (Revue d'économie politique) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-d-economie-politique-2013-4-page-519.htm |