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Titre : | Encaisser ! : enquête en immersion dans la grande distribution |
Auteurs : | Marlène Benquet |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : La Découverte, 2013 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7071-7582-3 |
Format : | 333 p. |
Note générale : |
Compte rendu de l'ouvrage par Sebastian Billows dans Sociologie du Travail, Volume 56, Issue 2, April–June 2014, Pages 247–248.
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Catégories : |
Thésaurus CEREQ GRANDE DISTRIBUTION ; ENQUETE ; CAISSIER ; CONDITION DE TRAVAIL ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; CHEF D'ENTREPRISE ; ENCADREMENT ; PROFESSION INTERMEDIAIRE ; ORGANISATION SYNDICALE ; FRANCE |
Résumé : |
À la fin des années 2000, la sociologue Marlène Benquet a mené pendant trois ans une enquête dans une des principales entreprises françaises de grande distribution : d'abord devenue caissière, elle a ensuite fait un stage au siège du groupe et un autre au sein de l'organisation syndicale majoritaire. C'est le résultat de cette enquête hors norme qu'elle restitue dans ce livre, assez stupéfiant par ce qu'il révèle sur les « dessous » de la grande distribution. L'identité des fondateurs (« des épiciers ») a été bouleversée par l'arrivée de nouveaux actionnaires financiers : le management par la promotion a largement disparu, et l'ensemble des salariés accepte mal ce qu'ils vivent comme une perte d'autonomie et une insécurité grandissante. Dès lors, pourquoi acceptent-ils d'« encaisser » ces réorganisations fragilisantes ?
Pour mieux comprendre, il fallait vivre leur vie : « Je voulais savoir ce que cela faisait d'être caissière pour comprendre pourquoi elles ne se révoltaient pas ou, en tout cas, moins que dans d'autres secteurs professionnels. » Au sein du siège, le cloisonnement est de règle : les badges ne donnent accès qu'à l'étage où est situé son propre bureau, impossible de se déplacer dans d'autres services sans une bonne raison, les informations circulent peu et mal. Quant à l'organisation syndicale majoritaire, comment a-t-elle réussi à s'implanter ? Comment contribue-t-elle à la paix sociale ? Ni l'« adhésion » ni la répression ne suffisent à expliquer pourquoi les salariés s'investissent dans leur travail malgré un environnement oppressant et des rémunérations peu motivantes. Plus proche de la technique d'un joueur de go que d'un amateur d'échec, les stratégies patronales neutralisent les salariés, mais ne les soumettent pas. (4ème de couv.) |
Document Céreq : | Non |
En savoir plus : | voir le compte-rendu de lecture dans revues.org, de Laure Célérier/compte rendu par Haude Rivoal dans Revue française de sociologie 2014/3 (Vol. 55)., pp. 601-604/voir le compte rendu de l'ouvrage par Jean-Pierre GARNIER dans Revue Française de Socio-Économie, n° 12, 2013/2, pp. 260-263/voir la table des matières sur le site de l'éditeur |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1020979 | O-176-13 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |