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Titre : | Bien vivre l'avancée en âge (2011) |
Auteurs : | Geneviève Coudin ; Maria Luisa Lima |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Humanisme et entreprise (n° 302, mars-avril 2011) |
Article en page(s) : | pp. 61-84 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TROISIEME AGE ; EMOTION ; VIEILLISSEMENT ; CONDITION DE VIE ; THEORIE ; SANTE AU TRAVAIL ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; EUROPE ; ALLEMAGNE |
Résumé : | L’employabilité des seniors est devenue une préoccupation majeure pour les entreprises. Dès lors l’anticipation d’une vie active plus longue par les salariés fait de la perception du temps qu’il reste à travailler et des opportunités qui y sont liées, un thème de recherche essentiel pour les gestionnaires. Le cadre plus général des changements dans la perception du temps au cours de la vie peut contribuer à aborder cette problématique. Dans quelle mesure les changements dans la perception du temps qu’il reste à vivre aux différents âges, entraînent-ils des changements dans la poursuite des objectifs sociaux ? Nous avons testé ces questions par le biais du modèle théorique de la sélectivité socio-émotionnelle sur un échantillon représentatif d’adultes de 23 pays (43 000 réponses individuelles) à partir des données de l’European Social Survey (ESS3, 2006). L’étude a également analysé les bénéfices pour le bien-être subjectif de l’adoption d’objectifs sociaux conformes à la motivation. Les corrélations de la perspective temporelle future avec l’âge et la santé, ainsi qu’avec les buts sociaux exprimés, reproduisent les résultats obtenus dans les études précédentes. Comme attendu le bien-être est plus élevé lorsque les personnes perçoivent l’avenir comme ouvert et la conformité entre motivation et objectifs augmente ce bien-être. Cependant, contrairement aux prévisions théoriques, pour les personnes dont l’horizon temporel est réduit cette adéquation est associée à des niveaux moindres de bien-être. Ces résultats remettent en question l’importance de la conformité entre perspective temporelle future et objectifs sociaux pour le bien-être et soulignent l’importance de l’autonomie quel que soit le temps qu’il reste à vivre, mais surtout pour les plus âgés. Dans le contexte du travail, ils permettent d’envisager que l’autonomie, même en fin de carrière, est une dimension essentielle pour contrer le désengagement. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-humanisme-et-entreprise-2011-2-page-61.htm |