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Titre : | Les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur : le rôle des filières et des spécialités : Une comparaison entre l’Allemagne de l’Ouest et la France (2011) |
Auteurs : | Marie Duru-Bellat ; Annick Kieffer ; David Reimer |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 433-434, janvier 2011) |
Article en page(s) : | pp. 3-22 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ACCES A L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; INEGALITES ; INEGALITE SOCIALE ; ORIENTATION SCOLAIRE-PROFESSIONNELLE ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; FRANCE ; ALLEMAGNE |
Résumé : | Le processus de diffusion des études supérieures à l’œuvre en Europe occidentale depuis une cinquantaine d’années s’accompagne d’une diversification des spécialités et des filières proposées à l’issue du secondaire. Si l’expansion quantitative de l’accès au supérieur a pu réduire les inégalités sociales, en revanche, cette diversification peut éventuellement jouer dans le sens opposé, au profit d’une certaine reproduction sociale. On compare ici la France et l’Allemagne (dans les limites de l’ex-RFA) sur le plan des inégalités sociales d’accès au supérieur. Les structures éducatives apparaissent plus diversifiées et plus hiérarchisées en France, ce qui est notamment en rapport avec l’existence propre à notre pays d’une filière de grandes écoles recrutant sur des concours très sélectifs. En Allemagne, les inégalités sociales jouent plus en amont du baccalauréat qu’en France, où l’élargissement considérable de l’accès à ce diplôme tend à reporter l’influence des origines sociales au moment de l’orientation effective vers les filières et les spécialités du supérieur : l’existence de la filière des grandes écoles est un facteur déterminant à ce stade. En revanche, il n’existe pas en France de hiérarchisation sociale nette entre les spécialités. À l’inverse, en Allemagne, l'origine sociale semble jouer un rôle plus important dans le choix des spécialités, dès lors que le système éducatif est, à ce niveau, moins hiérarchisé qu’en France. Le choix entre l'enseignement supérieur et la formation professionnelle y reste cependant socialement sélectif. L’opposition souvent invoquée par la sociologie, entre dimension verticale et horizontale des choix s’avère dans les cas français et allemands inégalement pertinente selon les caractéristiques organisationnelles respectives des deux systèmes de formation. (Source : Insee) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2010_num_433_1_8082 |