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Titre : | La formation professionnelle des jeunes : quelle valorisation de la spécialité ? (2010) |
Auteurs : | Mireille Bruyère ; Philippe Lemistre |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue d'économie politique (vol. 120, n° 3, mai-juin 2010) |
Article en page(s) : | pp. 539-559 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Affiliation Céreq Céreq - Centre associé de ToulouseThésaurus CEREQ FORMATION PROFESSIONNELLE ; RELATION FORMATION-EMPLOI ; ENQUETE GENERATION 1998 ; CONTENU DE FORMATION ; THEORIE DU CAPITAL HUMAIN ; MARCHE DU TRAVAIL ; SALAIRE |
Résumé : | Le pilotage des politiques éducatives pour les formations professionnelles suppose souvent que la formation dans une spécialité procure un avantage relatif sur le marché du travail uniquement si l'emploi occupé est de spécialité identique. Cette hypothèse qualifiée "d'adéquationniste" est réinterrogée sur le plan théorique via la théorie de l'Assignment et empiriquement pour la génération de sortants des filières professionnelles en 1998 observés en 2001. Pour cette génération, la majorité des jeunes occupent en 2001 un emploi d'une spécialité autre que leur spécialité de formation. En effet, si travailler dans sa spécialité de formation permet effectivement de mieux valoriser les diplômes, la spécialité de formation a néanmoins un rendement salarial indépendant de la spécialité d'emploi. Ainsi, les employeurs ne rémunèrent pas seulement la correspondance avec la spécialité d'emploi, ils hiérarchisent également les spécialités de formation qui signalent donc une adaptabilité à des emplois d'autres spécialités. De plus, les jeunes qui ne travaillent pas dans leur spécialité de formation semblent disposer d'aptitudes non observables favorables, tant en ce qui concerne la sélection au chômage que les salaires. Ces résultats ne sont pas en contradiction avec les hypothèses de la théorie de l'Assignment pour laquelle les logiques d'allocation aux emplois sont multiples. (Source : REP) |