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Titre : | L'organisation du travail et les qualifications à la Sécurité sociale : les nouvelles stratégies face à la crise et au télétraitement (1987) |
Auteurs : | Rachel Silvera |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 19, juillet septembre 1987) |
Article en page(s) : | pp. 37-48 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ORGANISATION DU TRAVAIL ; QUALIFICATION ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; EVOLUTION DES QUALIFICATIONS ; GESTION DE L'EMPLOI ; ETUDE DE CAS ; SECTEUR PUBLIC ; FRANCE |
Résumé : |
Du fait de la crise économique et de la crise du systÚme de protection sociale, du fait aussi de la nouvelle phase de son informatisation - le télétraitement -, la Sécurité sociale développe ces derniÚres années des mesures de rationalisation dans la gestion des organismes, notamment à l'égard de ses employés, les « techniciens liquidateurs ».
Cet article est centré sur les modifications de l'organisation du travail, des qualifications de ces techniciens face au télétraitement. Cette question relÚve davantage des stratégies internes à la Sécurité sociale que de son évolution technique. En effet, la continuité du service public, l'application du cadre législatif ainsi que le cadre conventionnel et la place des organisations syndicales limitent l'effet direct des restrictions budgétaires et de l'informatisation sur le travail et l'emploi. La Sécurité sociale doit donc élaborer des compromis afin de ménager la stabilité et la crédibilité du systÚme, tout en répondant à un impératif de rationalisation et de productivité. Ainsi, l'organisation du travail s'oriente vers le développement d'une polyvalence de groupe, sans pour autant signifier un réel enrichissement des tùches car certaines spécialisations sont souvent maintenues. De plus, les importants gains de productivité dégagés par le télétraitement induisent de fortes réductions d'effectifs. Le maintien d'une sécurité d'emploi, de fait et non de droit, suppose que les salariés et leurs représentants syndicaux acceptent, en contrepartie, certaines formes de flexibilité, notamment par le recours à de « vrais » contrats à durée déterminée et surtout par l'aménagement du temps de travail. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1987.1220 |
Documents numériques (1)
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