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Titre : | Enseignement agricole et mise en place sociale (1985) |
Auteurs : | Patrick Pharo |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 12, octobre-décembre 1985) |
Article en page(s) : | pp. 26-31 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT AGRICULTURE ; IDENTITE SOCIALE ; SCOLARISATION ; ETUDE PROSPECTIVE ; AGRICULTURE ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
RĂ©sumĂ© : | On appelle mise en place sociale le processus par lequel des individus apprennent Ă reconnaĂźtre le monde social qui les environne et Ă identifier la place qu'ils occupent dans ce monde en vertu d'Ă©vĂ©nements et de circonstances qui sont, pour partie, indĂ©pendants de leurs propres volontĂ©s. Ătudiant dans cette optique le rapport que les agriculteurs entretiennent avec l'Ă©cole, et en particulier avec l'enseignement agricole, on est conduits Ă relativiser certaines interprĂ©tations gĂ©nĂ©rales en termes de rapport Ă la « violence symbolique » ou de « stratĂ©gies de reproduction sociale ». On constate notamment dans la diversitĂ© des itinĂ©raires scolaires et des interprĂ©tations que l'on en donne, que les choix relĂšvent souvent Ă la fois de la contingence des situations et de stratĂ©gies que l'on qualifie de « molles » dans la mesure oĂč, indĂ©cises quant Ă leurs rĂ©sultats prĂ©visibles, elles dĂ©pendent largement des circonstances d'interaction entre les diffĂ©rentes parties (parents, maĂźtres, amis...). Du coup, on est amenĂ© Ă s'interroger sur le bien-fondĂ© des interprĂ©tations qui, partant de la relation statistique qu'on Ă©tablit entre la position sociale et la consommation scolaire, cherchent dans la multiplicitĂ© des pratiques locales un principe immanent susceptible de rendre compte de la relation en question. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1985.2044 |
Documents numériques (1)
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