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| Titre : | Comment penser l'articulation école-entreprise ? L'exemple des stages en exploitation agricole (1985) |
| Auteurs : | Marie-Laure Chaix |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Formation emploi (n° 12, octobre-décembre 1985) |
| Article en page(s) : | pp. 17-25 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ RELATION ECOLE-ENTREPRISE ; STAGE DE FORMATION ; ENSEIGNEMENT AGRICULTURE ; ETUDE PROSPECTIVE ; AGRICULTURE ; FRANCE |
| Résumé : |
Comment penser les rapports de l'école et de l'entreprise ? L'importance donnée aujourd'hui aux formations « alternantes » dans la formation professionnelle des jeunes et leur intégration sociale a mis cette préoccupation à l'ordre du jour.
L'exemple choisi est celui des stages en exploitation agricole que doivent effectuer les élèves de lycée agricole, futurs agriculteurs, au cours des deux années de préparation du Brevet technique agricole. Il en ressort que : - la notion de « pratique », telle que la développent les agriculteurs, n'est pas complémentaire de la notion de « théorie » telle que l'énoncent les enseignants du lycée. Le milieu agricole secrète sa propre « théorie » en rapport avec des pratiques sociales de transmission des biens et des savoirs indissociées de la transmission de la vie et de la constitution d'une entreprise familiale ; - la position attribuée au stagiaire est sous la dépendance de ces pratiques : le stagiaire entre dans la structure des relations de travail qui sont aussi des relations familiales ; le maître de stage lui propose des activités qui constituent un véritable parcours d'initiation ponctué d'épreuves significatives. L'instauration d'une relation pédagogique est quelquefois problématique ; - le va-et-vient entre l'école et l'exploitation agricole confronte les stagiaires à plusieurs formes de savoir, de « pratiques », à plusieurs images d'agriculteurs. Il contribue à brouiller ou à élargir leurs repères identificatoires. Les phénomènes complexes que suscite l'insertion des stages dans la formation incitent donc à repenser l'articulation de l'école et de l'entreprise et à inventer de nouveaux dispositifs de formation, des dispositifs que l'auteur appelle « de transition ». |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1985.2043 |
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