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Titre : | Mesurer l'entrée des jeunes dans la vie active (1984) |
Auteurs : | Joëlle Affichard ; Michel-Henri Gensbittel |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 8, octobre-décembre 1984) |
Article en page(s) : | pp. 61-71 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ JEUNE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; ENQUETE D'INSERTION ; ENQUETE LONGITUDINALE ; METHODOLOGIE D'ENQUETE ; ETUDE HISTORIQUE ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
Résumé : |
Les formes que prennent les outils statistiques ne sont pas entiĂšrement dĂ©terminĂ©es par les questions auxquelles ils doivent rĂ©pondre et les problĂ©matiques qui les orientent. L'Ă©tude du dĂ©veloppement en France, depuis une dizaine d'annĂ©es, d'instruments originaux d'observation de l'entrĂ©e des jeunes dans la vie active montre l'influence de la position institutionnelle des initiateurs d'un outil statistique sur la forme que celui-ci revĂȘt, comme sur la nature des informations qu'il produit.
Les panels sociologiques, dont la rĂ©alisation est relativement simple, ont autorisĂ© de nombreuses analyses longitudinales. Mais ils ne permettent pas d'Ă©tablir un bilan satisfaisant de la situation, Ă une date donnĂ©e, de la population suivie : cette prĂ©occupation semble par contre centrale dans les enquĂȘtes d'insertion qui, aprĂšs la crĂ©ation au dĂ©but des annĂ©es soixante-dix de diplĂŽmes techniques nouveaux, visaient Ă mesurer la valeur de ces titres scolaires sur le marchĂ© du travail. Mais la mise en Ćuvre d'une politique de formation requĂ©rait une approche plus globale. On peut voir, en suivant l'Ă©volution des travaux du Plan de 1969 Ă 1975, comment, en partant des mĂ©thodes fondĂ©es sur le simple rapprochement entre besoins de recrutement et prĂ©visions de sortie du systĂšme Ă©ducatif, on est parvenu Ă constituer la relation formation-emploi en objet d'Ă©tude, jusqu'Ă la sanction institutionnelle de cette Ă©mergence. C'est dans ce contexte qu'a Ă©tĂ© crĂ©Ă© le CEREQ, bientĂŽt responsable de l'Observatoire national des entrĂ©es dans la vie active, et qu'ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s les Bilans formation-emploi sous l'impulsion de l'INSEE. On en retrouve la marque dans la conception et le fonctionnement de l'Observatoire : dans la constitution de la base de sondage, dans la mĂ©thodologie d'enquĂȘte, dans l'organisation du questionnement autour de catĂ©gories fortement instituĂ©es et normalisĂ©es, et jusque dans le comportement des enquĂȘtes face Ă l'enquĂȘte. Mais les informations produites par ces instruments le sont Ă un niveau et dans des formes qui ne correspondent pas toujours Ă l'attente des responsables locaux de l'orientation et de la formation, qui souhaitent disposer d'indicateurs leur permettant de se situer dans un espace concurrentiel. La dĂ©centralisation de l'Observatoire national des entrĂ©es dans la vie active rĂ©pondra sans doute Ă ces prĂ©occupations, sous une forme plus homogĂšne que ne le permettrait la multiplication d'enquĂȘtes isolĂ©es. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1984.1100 |
Documents numériques (1)
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