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| Titre : | La population active selon les diplômes et les secteurs d'activité (1983) |
| Auteurs : | Dominique Menu ; Martine Möbus |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Formation emploi (n° 4, octobre-décembre 1983) |
| Article en page(s) : | pp. 16-28 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ POPULATION ACTIVE ; DIPLOME ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; SECTEUR ECONOMIQUE ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
| Résumé : | La population d'un pays se transforme en permanence. Des jeunes terminant leurs études viennent augmenter le nombre des actifs et ils sont, actuellement, beaucoup plus fréquemment diplômés que leurs aînés. À l'inverse, des travailleurs âgés, souvent peu diplômés, quittent l'activité, et au cours des dernières années les systèmes de retraite anticipée ont provoqué une forte augmentation de ce flux de départ. Enfin, d'autres personnes, surtout des femmes, arrêtent momentanément leur activité, ou reprennent une activité après une interruption plus ou moins longue. Il résulte de ces différents mouvements que la proportion de diplômés dans la population active tend à augmenter et celle des non-diplômés, au contraire, à diminuer. L'article montre qu'au cours des années 1975/1981 ces évolutions ont été relativement rapides. Cependant, la répartition des actifs diplômés et non diplômés est très variable d'un secteur à l'autre. Par exemple, dans l'Administration, en 1981, plus de 40% des salariés ont au moins le baccalauréat, alors que la proportion de bacheliers n'est que de 5 % dans l'Agriculture, de 16 % dans le Commerce et de 23 % dans le secteur de l'Energie. L'article commente ces différences et s'interroge sur leur signification : existe-t-il une relation entre la structure des emplois (ou des professions) et la répartition par diplômes des actifs d'un secteur. Il semble qu'il y ait dans chaque grand secteur une histoire ou une série de pratiques dans l'organisation du travail comme dans les recrutements qui permet de comprendre la très grande stabilité des situations sectorielles. Pratiquement, les évolutions sur la période 1975/1981 sont fortes au niveau global mais trop peu différenciées entre les secteurs pour modifier la hiérarchie : ainsi l'Administration reste le secteur qui emploie le plus de diplômés de l'enseignement supérieur et l'Agriculture le moins, le BTP et le Commerce restant en position intermédiaire. L'article présente aussi la répartition des différentes catégories de diplômés par secteurs et les évolutions principales. Il montre la concentration massive des actifs ayant au moins le baccalauréat dans quelques secteurs tertiaires. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1983.1050 |
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