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Titre : | La nouvelle nomenclature des professions (1983) |
Auteurs : | Pierre Simula |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 2, avril-juin 1983) |
Article en page(s) : | pp. 45-55 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PCS ; CLASSIFICATION D'EMPLOI ; OUVRIER ; NOMENCLATURE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; METHODOLOGIE ; ETUDE DE CAS ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
Résumé : | Dans le cadre de la refonte complète du système de nomenclatures existant en France, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a mis en œuvre en 1982 une nouvelle nomenclature, dite des professions et des catégories socioprofessionnelles. Elle doit son nom à sa structure et à sa méthode d'élaboration : en effet, présentée sous la forme d'une hiérarchie de niveaux emboîtés, intégrant de proche en proche les postes élémentaires de professions (489 au niveau le plus fin) aux grands groupes socioprofessionnels (6 au niveau le plus agrégé), elle se réfère, tout au long de cette arborescence, à la même logique unificatrice homogénéité socioprofessionnelle héritée en grande partie de l'ancien code des CSP en vigueur depuis 1954. Guidée par une réflexion sur la formation des groupes sociaux et la définition de l'identité professionnelle, la démarche initialement retenue pour construire cette nouvelle nomenclature se voulait avant tout empirique afin de rendre compte des spécificités caractérisant chacune des professions. En pratique, la marge de liberté théoriquement disponible a été considérablement réduite par un jeu de contraintes fortes. L'intégration des professions à des catégories socioprofessionnelles plus ou moins préétablies, la référence quasi-systématique à certains indicateurs de type économique ou socio-technique comme la spécialité ou la fonction, l'imposition d'un seuil d'effectif minimal pour chacun des postes, les limites liées aux difficultés de recueil et de chiffrement de l'information, telles sont quelques-unes de ces contraintes logiques, purement internes à la constitution de l'instrument, qui ont pu dans de nombreux cas l'emporter sur les contraintes sociologiques. Ainsi peut-on expliquer que la structuration générale des emplois dans la nouvelle nomenclature ressemble paradoxalement à celle qu'aurait pu fournir l'application d'un modèle d'analyse relativement simple, mettant principalement en œuvre trois dimensions conjointes : le niveau socioprofessionnel, la spécialité et la fonction. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1983.1035 |
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