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| Titre : | Automatisation industrielle et "miracle japonais" (1983) |
| Auteurs : | Olivier Bertrand |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Formation emploi (n° 1, janvier-mars 1983) |
| Article en page(s) : | pp. 71-81 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ AUTOMATISATION ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; CHANGEMENT SOCIAL ; EMPLOI ; FORMATION INITIALE ; FORMATION PROFESSIONNELLE ; GESTION DE L'EMPLOI ; ETUDE DE CAS ; SECTEUR SECONDAIRE ; JAPONAffiliation Céreq Céreq - Direction et missions |
| Résumé : | Le Japon est à la mode et nous commençons à être submergés sous un flot d'images le présentant comme modèle. Parmi elles figure en bonne place une usine futuriste sans homme. Est-ce un aspect du soi-disant miracle japonais et faut-il l'analyser en termes purement techniques ? L'auteur considère que la réussite japonaise en matière d'automatisation est la résultante d'un ensemble de facteurs socio-culturels et économiques dont il souligne la cohérence : mode de diffusion pragmatique et progressif de l'innovation, absence de craintes pour l'emploi (jusqu'à une date récente), niveau élevé de la formation de base (avec un enseignement technique peu professionnalisé), nombre important d'ingénieurs en production, mode d'affectation au travail et de gestion de la main-d'œuvre (fondé sur l'homme et non sur le poste de travail), relations humaines privilégiant la négociation et la communication, enfin rôle de l'automatisation comme nouveau facteur de flexibilité. La technologie est donc loin d'être seule en cause et le rôle des hommes reste essentiel. L'expérience japonaise en la matière nécessite une analyse nuancée et il faut récuser aussi bien la tendance à y trouver des recettes facilement transposables que celle qui met trop l'accent sur un éternel japonais totalement étranger à notre culture. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1983.1026 |
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