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Titre : | Pouvoir d'agir et autorité dans le travail : séminaire Paris I, 2-3-4 juin 2008 |
Auteurs : | François Hubault, dir. |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Toulouse : Octarès, 2010 |
Collection : | Le travail en débats |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-915346-80-0 |
Format : | 110 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ERGONOMIE ; ENCADREMENT ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; SOCIOLOGIE CLINIQUE ; PRATIQUE DE GRH ; COLLOQUE ; FRANCE ; POUVOIR D'AGIR |
Mots-clés: | autorité, pouvoir |
Résumé : |
Il est classique de distinguer pouvoir et autorité. Si le pouvoir s'impose, l'autorité s’exerce sans qu’il lui soit nécessaire de contraindre. Elle s'accorde, elle se reconnaît. Aussi dit-on parfois qu'on subit l'un, mais qu'on adhère à l'autre… Qu'en est-il dans l'activité de travail ? On voit bien que le pouvoir procède du rapport de subordination, du rapport salarial, par le truchement notamment de l'organisation hiérarchique et de la prescription formelle. Mais l'autorité, elle, à quelles « légitimités » répond-elle ? On se propose ici de creuser le rapport entre l'autorité et le pouvoir d'agir dans le travail, en privilégiant les registres de discussion suivants. Peut-on dire que l'ergonomie tire son pouvoir d'agir de l'autorité du travail ? Comment cette autorité s'établit-elle, et selon, comment cela décide-t-il du pouvoir d'agir dans l'intervention ? Si l'ergonomie ambitionne de (re)mettre le travail (plus) au centre des enjeux de l'organisation, de quelle légitimité tire-t-elle d'y prétendre ? En retour, peut-on dire que l'ergonomie contribue à changer réellement la place du « travail » dans les processus de décision ?
Quel est le rapport entre l'autorité de la demande (et/ou du demandeur), et le pouvoir d'agir de l'intervenant ? Comprendre la demande, est-ce reconnaître la légitimité de la question et du questionneur ? Si les interlocuteurs qui initient les demandes d'intervention ne sont pas toujours en position de pouvoir agir sur les questions soulevées par l'intervention… comment les intervenants se débrouillent-ils de ces « écarts » ? Quelle est l'autorité, et quel est le pouvoir d'agir des instances représentatives des salariés dans le domaine du « travail » ? Comment l'ergonomie aide-t-elle aux évolutions nécessaires ? De quelle autorité les opérateurs tirent-ils de se donner des marges de manœuvres dans l'activité ? En quoi ces marges de manœuvre représentent-elles une condition nécessaire pour maintenir et développer leur pouvoir d'agir ? Y a-t-il sur ces questions, une différence significative d'approche entre l'ergonomie, la psychologie du travail, la sociologie du travail, la médecine du travail, la gestion, l’économie… ? (4ème de couv.) |
Document Céreq : | Non |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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1000095 | O-209-10 | Ouvrage | CEREQ | Bibliothèque | Disponible |