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Titre : | Systèmes productifs : les modèles en question. (1995) |
Auteurs : | Stefano Micelli ; Michel Freyssenet ; Jean-Philippe Neuville |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 37 - n° 3, 1995) |
Article en page(s) : | pp. 345-409 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ FORDISME ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; GESTION DE LA PRODUCTION ; INNOVATION ; JUSTE A TEMPS ; TOYOTISME ; INDUSTRIE AUTOMOBILE ; FRANCE ; ETATS UNIS ; SUEDE ; JAPON |
Résumé : | Suite au débat amorcé précédemment dans la revue, les auteurs livrent leurs réflexions à partir d'enquêtes empiriques menées sur les systèmes de production dans l'industrie automobile. S. Micelli défend la notion d'apprentissage organisationnel comme l'un des meilleurs analyseurs de l'efficacité des nouveaux systèmes productifs. Il applique cette théorie à deux cas : Nummi, transplant japonais aux Etats-Unis et Uddevalla, expérimentation originale en Suède. L'apprentissage y est conçu comme processus évolutif et de diffusion de l'innovation. M. Freyssenet, s'appuyant aussi sur l'usine suédoise, compare le travail à la chaîne et en station fixe. Si le toyotisme ne s'est pas fondamentalement écarté du fordisme, en revanche, l'expérience uddevallienne relève d'une conception du travail qui s'appuie sur les dimensions cognitives et coopératives de l'action. Cette conception remet en cause l'apparente nécessité des opérations de décomposition/recomposition et la fluidation du processus productif. Enfin, J.-P. Neuville étudie les conséquences du toyotisme sur l'organisation de l'industrie automobile. S'appuyant sur les concepts d'ordre, de désordre et d'organisation, il oppose aux modèles rigides les construits contingents mieux adaptés à la gestion des aléas. |