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Titre : | Expérience et civilité dans la formation et le recrutement des jeunes. (1999) |
Auteurs : | Philippe Zarifian |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Questions d'orientation (vol. 62, n° 1, mars 1999) |
Article en page(s) : | pp. 33-43 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CITOYENNETE ; EXPERIENCE PROFESSIONNELLE ; COMPETENCE RELATIONNELLE ; RECRUTEMENT ; JEUNE ; DIPLOME ; CRITERE D'EMBAUCHE ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | Certaines formes pĂ©dagogiques Ă l'universitĂ©, par exemple l'engagement d'Ă©tudiants de premier cycle en sociologie dans une enquĂȘte sur la famille, peuvent favoriser l'apprentissage de la civilitĂ© et montrent que les jeunes diplĂŽmĂ©s ne sont pas sans expĂ©rience. Celle-ci, acquise dans leur vie extra-scolaire, Ă l'origine de compĂ©tences sociales, n'est cependant pas reconnue par les employeurs, ni par les formes pĂ©dagogiques utilisĂ©es ordinairement Ă l'Ă©cole. Les compĂ©tences, Ă©valuĂ©es au moment de l'embauche comme qualitĂ©s personnelles ne sont, elles, reconnues que dans les limites des attentes des entreprises. Pour qu'elles soient perçues comme compĂ©tences professionnelles, il faudrait en modifier le mode de reconnaissance et Ă©viter les dĂ©rives du jugement sur l'ĂȘtre. Pourtant la sĂ©lection Ă l'embauche se fonde sur une double ambivalence dont il faudrait mieux cibler les registres : recrutement, d'une part, sur niveau scolaire ou sĂ©lection du comportement, d'autre part sur l'adaptabilitĂ© ou le potentiel Ă l'emploi visĂ©. |