Accueil
Titre : | Parcours des jeunes à la sortie du système éducatif et déclassement salarial (2005) |
Auteurs : | Emmanuelle Nauze-Fichet ; Magda Tomasini |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 388-389, 2005) |
Article en page(s) : | pp. 57-83 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ DECLASSEMENT PROFESSIONNEL ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; JEUNE ; PREMIER EMPLOI ; SALAIRE ; ENQUETE GENERATION 1998 ; TYPOLOGIE ; FRANCE |
Résumé : | Au cours de l'année 1998, 742 000 jeunes ont quitté pour la première fois le système éducatif. Trois ans après, 82,4 % d'entre eux travaillent, 9,2 % sont au chômage et 8,4 % sont inactifs. Entre ces deux dates, toutefois, près de la moitié des jeunes ont expérimenté le chômage. Interrogés au printemps 2001, la grande majorité des jeunes (60 %) citent comme priorité de leurs trois premières années après l'école la recherche d'un emploi stable, bien avant celle de faire carrière (26 %), ou encore de ménager sa vie privée hors travail (14 %). Pour atteindre cet objectif de stabilité, certains ont transigé sur le salaire, acceptant des emplois faiblement rémunérés au regard de leur diplôme. Cependant, 42 % des bacheliers ou diplômés de l'enseignement supérieur ont connu un parcours stable en emploi sans jamais être « déclassés du point de vue du salaire ». Les plus diplômés, les jeunes hommes, les enfants de cadres y sont sur-représentés. Mais 14 % de ces jeunes ont connu un parcours stable en emploi en étant toujours déclassés. Ce sont plus fréquemment des jeunes femmes, des enfants d'ouvriers et d'employés, diplômés du seul baccalauréat, mais aussi des diplômés de niveau bac + 3/4. Par ailleurs, 7 % des bacheliers ou diplômés de l'enseignement supérieur ont occupé un emploi déclassé avant d'accéder à un emploi non déclassé. Parmi eux, ceux qui avaient travaillé pendant leurs études se sont reclassés plus rapidement. Le déclassement salarial constitue parfois aussi l'issue de parcours marqués par le chômage ou la précarité. Ainsi, si 3 % de ces jeunes ont accepté un emploi déclassé après une période significative de chômage et dressent un bilan particulièrement amer sur leur parcours, 5 % ont accepté un emploi déclassé après avoir occupé un emploi non déclassé. Leur situation semble s'expliquer par le souci de réduire, au prix d'un moindre salaire, les incertitudes sur la durée du contrat et ils dressent un bilan plutôt positif de leur parcours. (source INSEE) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_2005_num_388_1_7170 |