Titre :
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Education, savoir et production.
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Auteurs :
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Roger Cornu
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Type de document :
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texte imprimé
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Editeur :
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Bruxelles : Editions de l'université de Bruxelles, 2001
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Collection :
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Sociologie du travail
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-8004-1267-2
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Format :
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302 p.
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Note générale :
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COMMENTAIRE : Voir aussi la note de lecture de ROSE José, SOCIOLOGIE DU TRAVAIL, avril-juin 2003, vol. 45, n° 2, pp. 294-296
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Langues:
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Français
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Catégories :
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Thésaurus CEREQ
RELATION FORMATION-EMPLOI
;
APPRENTISSAGE
;
ECOLE D'ENTREPRISE
;
QUALIFICATION
;
COMPETENCE
;
SAVOIR
;
ETUDE HISTORIQUE
;
FRANCE
;
BRESIL
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Résumé :
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Une approche historique et conceptuelle permet de réexaminer la relation entre la formation et l'emploi. L'apparition d'un double systÚme de formation fondé sur les modes de vie et les classes sociales interroge l'organisation de l'apprentissage et de la formation. Par exemple, l'analyse de l'apprentissage sur le tas illustre le lien entre celui-ci et la division ou le marché du travail. La création d'une école professionnelle pour les classes moyennes ainsi qu'une description des attentes en matiÚre de formation de chefs d'entreprises alimentent une réflexion sur le rapport entre école et classes sociales. Cette premiÚre partie fait émerger une redéfinition du rapport formation générale / formation spécialisée, une répartition des rÎles de formation entre l'école et l'entreprise et enfin une séparation entre travail et emploi. Le second chapitre de cet ouvrage est consacré à l'évaluation de la qualité de la force de travail pour définir son prix sur le marché et son potentiel d'utilisation dans la production à travers le passage de la qualification à la compétence. Est ensuite abordé le moment de la transition entre qualification et compétence (dans les années quatre-vingt), c'est-à -dire la mise en évidence des savoirs, des savoir-faire et des capacités réellement mises en oeuvre au cours de l'activité de travail afin de les mémoriser ou de les retravailler ou encore de les analyser dans le cadre de la recherche. Une réflexion est proposée sur la question de l'expérience confrontée au double sens de ce terme, l'expérience comme mémoire des actes de travail et l'expérience-expérimentation comme base de construction de connaissances théoriques et pratiques. La derniÚre partie de cet ouvrage illustre, à partir de l'analyse de plusieurs expériences, l'intégration des savoirs populaires et de leur importance dans la progression de la connaissance (santé au travail à Turin, alphabétisation des paysans brésiliens, réforme de la formation en URSS pour les adolescents délinquants).
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