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Résumé :
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Dans les sociétés riches dans lesquelles nous vivons, la conception de la richesse est datée et archaïque car fondée sur des indicateurs essentiellement liés à la productivité et à la consommation. Cette richesse s'accompagne de différents maux : violence, ghettos, inégalité de répartition du revenu, incivisme, disparité d'accès aux soins et au travail et enfin absence de projet démocratique. Soit l'on considère le taux de croissance du PIB comme unique indicateur du "bonheur" de la société, soit l'on reconsidère les finalités de la vie sociale en construisant un projet démocratique afin de civiliser la société par une prise en charge volontaire, consciente et collective de notre destin. L'auteur démontre que la philosophie qui sous-tend le libéralisme n'a plus aucun rapport avec la liberté et le libre-choix qui sont devenus de véritables leurres. Trois grands chapitres structurent cet ouvrage : le premier définit les différentes conceptions de la richesse dans nos sociétés, le second est consacré à la philosophie de l'activité (qui implique un élargissement de la définition du travail et de ses règles de fonctionnement). Le dernier chapitre propose une réflexion d'ensemble sur les finalités et les principes de la vie en société prenant en compte d'autres temps sociaux que le temps de travail et surtout d'autres valeurs que la seule production. L'auteur conclut par quatre propositions susceptibles de guider les politiques sociales européennes : l'idée de tiers-secteur ou d'économie sociale, l'idée d'une allocation universelle, l'idée de contrat d'activité et enfin la reconnaissance d'un nouveau risque social provoqué par l'état de dépendance économique lié aux nouvelles formes d'emploi.
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