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Résumé :
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L'entreprise capitaliste en crise majeure d'efficacité, de compétence et de confiance voit s'ébranler les trois filières institutionnelles qui fondaient sa légitimité. Ainsi, la remise en cause du clivage monde domestique-monde de l'entreprise introduit un nouveau rapport économie-société tandis que la centralisation croissante des décisions stratégiques s'accompagne d'une décentralisation de la gestion opérationnelle. Enfin, moins isolée du monde civique et du monde social, condamnée à changer sa gestion et son organisation en raison des bouleversements occasionnés par la révolution informationnelle, elle doit permettre la mise en débat des règles de gestion par tous les acteurs et la construction de passerelles entre le monde du travail et le monde économique, entre les normes de la cité et l'efficacité. En ce sens, les expériences autogestionnaires peuvent servir d'apprentissage historique.
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