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| Titre : | Services publics, services numériques : Dossier (2022) |
| Auteurs : | Anne-Claire Collier, dir. ; Aurélie Tricot, dir. |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Informations sociales (n° 205, 2022) |
| Article en page(s) : | pp. 6-113 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ MUTATION TECHNOLOGIQUE ; SERVICE PUBLIC ; FOSSE NUMERIQUE ; FRANCE ; NON-RECOURS ; ILLETTRISME ; PAUVRETE ; POLITIQUE SOCIALE ; ETUDE DE CASOrganisme Cité CAF |
| Résumé : | S’inscrivant pleinement dans les débats à propos de la numérisation des services publics, ce numéro d’Informations sociales s’articule autour de trois grandes parties. La première dresse un panorama des usages numériques en plaçant la focale du côté des usagers mais également des professionnels des services publics. Si la pratique du numérique s’est généralisée, avec notamment une augmentation progressive des équipements individuels (smartphones, ordinateurs, tablettes…), les usages restent néanmoins différenciés selon les âges et les catégories socioprofessionnelles. Ce phénomène crée une fracture numérique qui se surajoute souvent à des difficultés sociales préexistantes, renforçant les problèmes d’accès (article de Dominique Pasquier et focus d’Elie Maroun). Du côté des services publics, la tendance est également à la transformation des pratiques et des usages du numérique pour les consolider tout en menant une réflexion d’inclusion des publics qui en sont les plus éloignés (article de Nadia Kesteman). Enfin, dans leur pratique quotidienne, certains travailleurs sociaux sont amenés à dénoncer à la fois une complexification de leur métier et une forme de solitude (voire une déshumanisation) dans leur accompagnement social (article de Nadia Okbani). La deuxième partie insiste plus spécifiquement sur les implications de la transformation des services administratifs. L’analyse de la question dans une perspective internationale permet de mieux comprendre la situation française (article de Morten Meyerhoff Nielsen). L’étude de Hugo Grellié, Quentin Le Matt, Margot Valatchy, Vincent Caradec et Aline Chamahian pose la question de la double peine pour les usagers les plus vulnérables : la fracture numérique s’ajoute à la fracture sociale, expliquant parfois une augmentation des formes de non-recours. Marine Boudeau explique dans un entretien comment l’accessibilité numérique est un enjeu central des réflexions menées à propos des nouveaux services administratifs par les administrations centrales. Enfin, la troisième partie s’attache à décrire l’évolution de l’offre de service disponible pour favoriser l’inclusion numérique. Elle donne la parole à plusieurs acteurs de terrain qui présentent des pratiques et outils : comment révéler les territoires où les populations sont le plus en risque d’exclusion grâce à un indice de fragilité numérique (article d’Emma Ghariani, de John Pons et de Louis Rouget), expérimenté notamment par la caisse d’Allocations familiales du Nord (focus de Fabien Wintrebert) ; quel rôle joue, ou devrait jouer, la médiation numérique (article d’Emma Ghariani et Caroline Span et entretien avec Gérald Elbaze) ; ou encore comment évaluer, développer et certifier les compétences numériques via l’outil Pix (focus de Marie Bancal et Déborah Dobaire) ? Dans le champ de l’urgence sociale, les réseaux Pimms Médiation constituent un exemple intéressant où l’outil numérique est un levier de transformation efficace (focus de Guillaume Lahoz). À partir de l’exemple du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, Aurélie Salin et Céline Jauriberry reviennent sur la nécessité d’adopter une démarche globale pour mieux appréhender la transversalité des compétences et mener une inclusion numérique efficace. Enfin, Emma Ghariani souligne l’actualité de la réinvention de la médiation numérique dans le contexte de la crise sanitaire. |
| Document Céreq : | Non |
| En ligne : | https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2022-1.htm |
