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Titre : | Une semaine de quatre jours ? : La proposition pour réduire la durée du travail en Espagne (2022) |
Auteurs : | Adoración Guamán ; José Miguel Sánchez |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Revue de droit du travail (n° 1, janvier 2022) |
Article en page(s) : | pp. 59-65 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TEMPS DE TRAVAIL ; REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; EXPERIENCE ; ESPAGNEOrganisme Cité OIT - ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL.Genève |
Résumé : |
Est-on arrivé au bout du processus de réduction du temps de travail ? La réduction de la durée légale à 35 heures est régulièrement critiquée comme plaçant les entreprises françaises en difficulté par rapport à leurs concurrentes étrangères parce que les salariés français travailleraient un nombre d'heures comparablement plus faible. L'impact négatif des 35 heures sur l'attractivité économique de la France n'est pas établi et ses apports en termes de vie personnelle sont indéniables. Il n'est pas surprenant que des propositions jaillissent ici ou là en faveur d'une poursuite du mouvement. Adoración Guamán et José Miguel Sánchez s'intéressent à la situation espagnole, décryptant le processus de réduction de la durée du travail en Espagne, avec une durée légale supérieure à celle de la France puisqu'actuellement de 40 heures hebdomadaires. Point commun toutefois, les multiples possibilités de dérogations, eu égard au secteur d'activité de l'entreprise, à la situation personnelle du salarié (garde d'un jeune enfant par exemple), etc.
L'Espagne se dirige-t-elle vers la semaine de 35 heures ? L'article évoque un projet d'essai en grandeur nature (150 entreprises privées environ) de la semaine de 4 jours (32 heures hebdomadaires au lieu des 40 heures, sans baisse de salaire) en Espagne. Un programme conçu par le groupe parlementaire de gauche Más PaÃs et qui a reçu l'aval du gouvernement espagnol. Des expériences comparables ont déjà eu lieu en Suède et en Nouvelle-Zélande. Même si la probabilité de voir l'Espagne passer, de façon générale et systématique, aux 32 heures est sans doute faible, les problématiques évoquées dans le texte ci-après sont pour l'essentiel transposables à la France et invitent à la lecture de l'article des professeurs de droit du travail de Valence. En attendant que ceux-ci nous fassent part, d'ici quelques mois, des résultats, concluants ou non, du programme. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.dalloz.fr/documentation/Document?id=REVTRAV/CHRON/2022/0026 |