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Titre : | Le temps scolaire et la morale sociale : Un lien fort devenu faible (2021) |
Auteurs : | Joël Zaffran |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Temporalités (n° 31-32, 2020) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 11 février 2021 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TEMPS ; RYTHME SCOLAIRE ; FRANCE ; ETUDE HISTORIQUE ; DEMOCRATISATION DE L'ENSEIGNEMENT ; SOCIALISATIONAuteur Cité DURKHEIM Emile |
Résumé : | A la fin du xixe siècle, le rôle de l’école de la République est d’alphabétiser la France. Il est aussi de donner une éducation morale purement laïque. Les enjeux du fait moral traversent l’œuvre de Durkheim sur l’école, dans laquelle il défend la thèse que l’éducation est morale et qu’elle procède de la seule raison. Cependant, Durkheim ne s’appesantit pas, ou peu, sur le dispositif grâce auquel l’école mène cette éducation morale et rationnelle. L’article traite de ce dispositif abordé sous l’angle du temps. La démonstration vise deux objectifs. Le premier est de montrer que le temps de l’école est l’instrument de soumission à une discipline rationnelle. À ce titre, le temps est au cœur de la socialisation méthodique des enfants qui d’abord les discipline puis les rend autonomes. Toutefois, ce modèle ne vaut que dans un contexte historique donné d’amplification par l’école de l’État-nation et du patriotisme. Le deuxième objectif est de montrer que les usages du temps ont évolué avec la transformation de l’école. Prenant acte de cette évolution, la conclusion pose la question de la morale dans un lieu dégagé d’une part des tensions entre les individus et les collectifs, d’autre part des usages instrumentaux du temps. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.4000/temporalites.7906 |