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Titre : | Un modèle britannique d'université ? : Dossier (2020) |
Auteurs : | Annabelle Allouch, dir. ; Camille Noûs, dir. |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Savoir/Agir (n° 53, 2020/3) |
Article en page(s) : | pp. 10-92 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ROYAUME UNI ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; UNIVERSITE ; SCIENCE SOCIALE ; ACTIVITE DE RECHERCHE |
Mots-clés: | Néolibéralisme |
Résumé : | La Grande-Bretagne s’impose aujourd’hui comme l’un des modèles de la gouvernance de l’enseignement supérieur français, autant du point de vue de la gestion des flux étudiants (la plateforme de gestion des admissions français Parcoursup s’inspire largement de son équivalent anglais UCAS que des modes de production, de financement et de diffusion de la recherche. À ce titre, la publication des Macron leaks concernant l’Université française soulignait l’attrait des réformateurs pour la mise en marché de l’Université britannique dont la clé de voûte était la délégation du budget des institutions de l’État aux familles, incarnée par la hausse rapide des frais d’inscription au tournant des années 2 000. Cet attrait paraît d’autant renforcé que la production scientifique britannique s’impose comme l’un des espaces de consécration de la recherche mondiale, excellence incarnée par le maintien de plusieurs de ses universités en haut de tous les classements mondiaux. De même, le Royaume-Uni s’impose comme le pays qui reçoit le nombre le plus important d’étudiants étrangers, après les États-Unis. En s’appuyant sur des entretiens et éléments empiriques du travail universitaire, ce numéro de Savoir/Agir cherche donc à éclairer le lecteur sur les modes de fonctionnement d’un système de fabrique de la recherche finalement assez mal connu en France, à force d’être « du bon côté de la mondialisation ». À l’heure où le projet de loi de programmation de la recherche (LPR) est présenté devant le Parlement français, il s’agit également d’éclaircir les effets de la transformation des modes de gouvernance sur le fonctionnement des universités et la fabrique de la recherche. Comment « fait-on de la science » dans les universités britanniques aujourd’hui, a fortiori dans un contexte néolibéral ? Que signifie « faire des sciences sociales » aujourd’hui en Grande-Bretagne ? Quelle est la place des universitaires qui portent la parole des sciences sociales dans l’espace public britannique ? |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-savoir-agir-2020-3.htm |