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Titre : | Trajectoires des intermittents du spectacle indemnisés (2020) |
Auteurs : | Sabina Issehnane ; Wided Merchaoui |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Culture chiffres (n° 4, 2020/4) |
Article en page(s) : | 36 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INTERMITTENT DU SPECTACLE ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; CHOMAGE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; INDEMNISATION DU CHOMAGE ; TEMPS DE TRAVAIL ; CRISE SANITAIRE ; FRANCE |
Résumé : |
Les salariés intermittents des secteurs du spectacle et de l’audiovisuel bénéficient d’un régime de protection sociale qui ouvre droit à une indemnisation du chômage spécifique, inscrite dans les annexes 8 pour les techniciens, et 10 pour les artistes, du régime d’assurance chômage. Ces salariés du spectacle peuvent travailler pour de multiples employeurs et enchaîner un nombre non limité de contrats à durée déterminée dits d’usage. Entre 2004 et 2016, pour être indemnisés au titre des annexes 8 et 10 de l’assurance chômage, ils devaient déclarer au moins 507 heures d’activité sur une période de dix mois et demi pour les techniciens, et de dix mois pour les artistes.
Si les effectifs d’intermittents du spectacle indemnisés ont reculé à la suite de la réforme de la convention d’assurance chômage en 2003, ils progressent continûment depuis 2006 et plus particulièrement depuis l’adoption, en 2016, de nouvelles conditions d’affiliation. En 2018, 127 000 salariés artistes et techniciens du spectacle ont été indemnisés au moins une journée par l’assurance chômage. L’exploitation longitudinale des bases de Pôle emploi sur une période de onze années (2005-2015) permet d’observer les trajectoires des intermittents indemnisés et les caractéristiques d’activité de cette population dont le régime de protection sociale fait régulièrement débat. La mesure des volumes mensuels d’activité déclarés au cours de ces onze années (132 mois) permet d’identifier différents groupes, des confirmés, qui se maintiennent durablement dans le secteur à un volume horaire de travail mensuel élevé (près d’un tiers des techniciens et des artistes), aux éphémères, qui ne font qu’un passage bref dans ce régime (17 % des techniciens et 8 % des artistes). |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/culc.204.0001 |