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Titre : | Economie(s) sociale(s) et solidaire(s) (2019) |
Auteurs : | Benoît Cret, dir. |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Informations sociales (n° 199, 2019) |
Article en page(s) : | 130 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECONOMIE SOCIALE ; ORGANISATION D'ENTREPRISE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; STATUT D'ENTREPRISE ; INNOVATION ; FRANCE ; ALLEMAGNE ; ETUDE DE CAS |
Résumé : | Ce numéro 199 de la revue Informations Sociales de la Cnaf explore les spécificités des organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS). Celles-ci incluent une grande variété de structures : coopératives, mutuelles, sociétés d’assurance mutuelles, fondations, associations loi 1901, mais aussi les sociétés commerciales qui recherchent une utilité sociale. La première partie intitulée « l’économie sociale et solidaire, un monde hétérogène » à travers ses différents articles tente de comprendre la dynamique de l’ESS en revenant sur les mécanismes de la construction sociale et historique de ce champ d’activité centrale pour le fonctionnement de la protection sociale et de l’État social. Les articles de Diane Rodet et Timothée Duverger montrent, notamment que l’histoire de la construction de l’ESS n’est pas linéaire. Economie sociale et économie solidaire ont des histoires distinctes, voire se sont construites en opposition l’une à l’autre. La seconde partie présente une vision plus classique de cette économie en insistant sur la diversité et le potentiel de transformation sociale et d’innovation de ce secteur économique. En effet, n’étant pas soumise à la stricte logique utilitaire et marchande des économies libérales, l’ESS constitue pour ses défenseurs un terrain d’expérimentation et d’innovation en visant à concilier la réussite économique avec des relations solidaires et des valeurs d’altruisme. C’est dans cette optique que Benoît Mounier insiste, dans son article, sur la dimension multidimensionnelle de l’utilité sociale, dont l’évaluation ne peut être réduite au simple critère monétaire. La troisième partie titrée « les structures de l’ESS, des organisations comme les autres » s’ouvre sur un article de Matthieu Hély qui montre qu’une grande partie des travailleurs de l’ESS accomplissent des missions de service public dans les conditions du secteur privé. Et même si les organisations de l’économie sociale et solidaire se revendiquent de valeurs fortes, elles sont confrontées aux réalités communes de la gestion des organisations. Elles ont développé depuis leur création des pratiques et des compétences pour utiliser au mieux leurs ressources limitées et contrer les risques inhérents à toute bureaucratie. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2019-1.htm |