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Titre : | Industrie 4.0, une révolution industrielle et sociétale (2018) |
Auteurs : | Dorothée Kohler ; Jean-Daniel Weisz |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Futuribles (n° 424, mai-juin 2018) |
Article en page(s) : | pp. 47-68 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SECTEUR SECONDAIRE ; COMPETITIVITE ECONOMIQUE ; RECONVERSION INDUSTRIELLE ; FRANCE ; TRAVAIL ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; ECONOMIE NUMERIQUE ; RELATION DE SERVICE ; INTERNET |
Résumé : | En mars 2017 (n° 417), Futuribles a lancé une série consacrée aux perspectives d’évolution de la productivité et de la croissance économique, en lien avec le débat sur les risques d’une « stagnation séculaire ». Début 2018 (n° 422), la série a été complétée par un article de Gilbert Cette et Ombeline Jullien de Pommerol sur la diffusion des technologies de l’information et de la communication dans les principaux pays développés au cours des dernières décennies, et leur impact sur l’économie. Dans ce numéro, c’est aux conséquences concrètes de la révolution technologique en cours, sur le secteur industriel, que nous nous intéressons, au travers du concept-programme allemand d’« industrie 4.0 ». Lancé dès 2011, l’industrie 4.0 visait initialement à rassembler tous les acteurs concernés autour de la sauvegarde du leadership de l’industrie allemande des biens d’équipement. Dorothée Kohler et Jean-Daniel Weisz, qui ont largement étudié ce programme et travaillé sur le terrain aux côtés des acteurs mobilisés autour de cet objectif, présentent ici le contexte dans lequel il a vu le jour, ses ambitions, les moyens mis au service de cette stratégie. Ils soulignent les impacts concrets de cette révolution 4.0 dans le secteur industriel (en particulier sur les modes de production et l’organisation du travail) et sur les modèles d’affaires (évolution de la chaîne de valeur, redistribution du pouvoir économique, rupture avec le modèle traditionnel de management…). Dans un contexte marqué par une grande incertitude et une complexité croissante, l’heure est à la capacité d’adaptation, à la souplesse. Ceci implique un fonctionnement en réseau (des acteurs, mais aussi des structures de l’entreprise), une capacité à s’auto-organiser, une collaboration étroite entre les différents acteurs de la chaîne de valeur, entre l’homme et la machine, etc. L’entrée dans l’industrie 4.0 se fera sans doute par tâtonnements, par essais-erreurs, mais comme le montre cet article, elle implique une remise en cause assez radicale des modèles en place, et surtout une ouverture sur le collectif et les coopérations, grâce à laquelle la révolution technologique peut devenir une opportunité et non forcément une menace pour l’emploi.(Futuribles) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/futur.424.0047 |