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Titre : | Individuals’ Assessment of Corporate Social Performance, Person-Organization Values and Goals Fit, Job Satisfaction and Turnover Intentions (2017) |
Auteurs : | Sarah Hudson ; Douglas Bryson ; Marco Michelotti |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Relations industrielles / Industrial relations (vol. 72, n° 2, printemps 2017) |
Article en page(s) : | pp. 322–344 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RESPONSABILITE SOCIALE D'ENTREPRISE ; PERFORMANCE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; RELATION DE SERVICE ; EUROPE ; CHINE |
Mots-clés: | Performance sociale de l’entreprise (PSE) |
Résumé : | Des recherches récentes dans le domaine de la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) ont souligné l’importance de ne pas se limiter à une perspective purement institutionnelle de la RSE et de se tourner vers le niveau micro. Elles insistent également sur la nécessité de développer une compréhension plus approfondie, ainsi que plus nuancée, des impacts et des mécanismes sur les individus. Notre article prend en compte cet enjeu en s’attardant à l’étude de la relation entre l’appréciation que font les employés de l’actuelle RSE dans le cas de leur propre entreprise et la manière dont cette appréciation peut influer sur des résultats individuels ou de niveau micro, tels la satisfaction au travail et l’intention de quitter ou pas son emploi. Nous abordons cette question en étudiant la façon dont l’adéquation perçue entre les employés et leur organisation induit la relation entre la perception de la performance sociale de l’entreprise (PSE), d’une part, et la satisfaction au travail ou l’intention de quitter son emploi, d’autre part.Une notion communément reprise dans la littérature soutient que la performance sociale des entreprises peut avoir des effets bénéfiques sur les employés au niveau individuel, cependant peu d’études empiriques se sont penchées sur les mécanismes en cause. Afin de combler cette lacune, nous analysons les données quantitatives d’une enquête menée auprès de 317 jeunes employés oeuvrant dans des entreprises de tailles et de secteurs différents en Europe et en Asie. Nous observons qu’une appréciation positive de la PSE n’exerce pas une influence directe sur la satisfaction au travail ni sur l’intention de démissionner, mais qu’elle influe sur la relation employé-entreprise. Cette dernière, à terme, exerce une influence positive sur ces facteurs, soit la satisfaction au travail et l’intention de demeurer dans son emploi.Ces résultats montrent qu’une performance efficiente et efficace de l’entreprise en ce qui a trait à ses responsabilités sociales et environnementales renforce la perception de la part des employés qu’il y a adéquation entre leurs valeurs et celles de l’entreprise. Ce processus crée donc de la valeur en augmentant la satisfaction au travail et en diminuant l’intention de quitter l’organisation. Nous avons également noté que le simple fait d’améliorer la PSE d’une manière objective, sans une implication et une conscientisation accrue des employés, ne mènera pas nécessairement à améliorer l’adéquation entre les employés et leur organisation ni aux résultats désirables auxquels on aurait pu s’attendre. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://id.erudit.org/iderudit/1040403ar |