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Titre : | Le travail diplomatique et l’intime (2016) |
Auteurs : | Marc Loriol |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Socio (n° 7, 2016) |
Article en page(s) : | pp. 45-64 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ DIPLOMATE ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; RELATION TRAVAIL-FAMILLE ; IDENTITE SOCIALE ; RELATION HUMAINE ; IDENTITE PROFESSIONNELLE ; RESEAU SOCIAL |
Résumé : | Si la modernité économique et sociale tend vers une séparation croissante du public et du privé, du professionnel et de l’intime, des exceptions perdurent. C’est le cas du travail des diplomates qui, pour mener à bien leurs activités de représentation, d’information et de négociation, doivent mêler relations professionnelles et amicales, vie publique et vie de famille, lieu de travail et domicile. Lointains héritiers de traditions aristocratiques propres aux sociétés de cour, les diplomates doivent inventer, avec leurs conjoints, de nouvelles formes d’imbrication du privé et du public. Le travail diplomatique suppose une pratique professionnelle de la gestion de son image personnelle, des relations personnelles, de la convivialité et de l’hospitalité. Inviter, être invité, y compris dans des domiciles privés, est un moyen parmi d’autres de constituer un réseau indispensable tant pour entretenir l’image de la relation politique que pour bâtir la confiance qui permet l’échange d’informations et la négociation. Le conjoint, qui est le plus souvent une conjointe, participe du travail de représentation, de la construction de l’image et du standing du couple bien qu’il ne soit pas salarié du ministère. À partir d’observations (ambassades, consulats, Quai d’Orsay), d’entretiens et de mémoires ou récits publiés par des diplomates ou leurs épouses, cet article décrit comment l’intime et le privé restent prégnants dans une activité professionnelle qui personnalise les relations internationales. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://socio.revues.org/2382 |