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Titre : | Frais d’inscription universitaires et justice sociale : l’exemple de l’Angleterre (2015) |
Auteurs : | Jules Donzelot |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Education et sociétés (n° 35, 2015/1) |
Article en page(s) : | pp. 169-183 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; ACCES A L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; JUSTICE SOCIALE ; UNIVERSITE ; POLITIQUE DE L'EDUCATION ; BOURSE D'ETUDES ; PRIVATISATION ; CLASSE POPULAIRE ; ROYAUME UNI |
Résumé : | Comment se présente, en Angleterre, l’articulation entre les enjeux de financement de l’enseignement supérieur et les objectifs de justice sociale ? La forte élévation des droits universitaires – jusqu’à 11 000 £ – nuit-elle nécessairement à l’égalité des chances d’accès aux études supérieures ? Comment cette démarche a-t-elle été conçue ? Dès 1965, le choix d’une politique d’expansion de l’enseignement supérieur provoque les réticences des universités. Pour les contraindre, le gouvernement s’appuie sur les polytechnics (équivalents des IUT en France) pour réformer ensuite les universités et les soumettre aux mêmes exigences. Les néotravaillistes, arrivés au pouvoir à la fin des années 1990, ont promu une stratégie d’encouragement des élèves des classes populaires à l’accès à l’université. Fondé sur la stimulation des aspirations des étudiants, leur discours vise une amélioration continue de la mobilité sociale. La hausse des frais d’inscription universitaires devient alors un moyen de fournir les ressources permettant d’atteindre cet objectif. Quinze ans après, des résultats significatifs semblent bien avoir été obtenus. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2015-1-page-169.htm |