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Titre : | Le marché du travail cycliste comme économie des singularités (2015) |
Auteurs : | Nicolas Lefèvre |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 57, n° 4, octobre-décembre 2015) |
Article en page(s) : | pp. 446–469 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ EDUCATION PHYSIQUE-SPORT ; METIER DU SPORT ; MARCHE DU TRAVAIL ; RECRUTEMENT ; SALAIRE ; FRANCE |
Résumé : | La régulation des marchés du travail sportif est souvent perçue comme résultant d’échanges parfaitement ajustés entre l’offre et la demande, c’est-à -dire étalonnés de manière cohérente entre une performance sportive et un prix pour celle-ci. Relevant d’une théorie néoclassique de l’économie, ce type d’approche montre pourtant plusieurs limites que le présent article entend dépasser en proposant une analyse du marché du travail cycliste en termes d’économie des singularités. À ce titre, la recherche questionne les dynamiques de valorisation des compétences des coureurs sur ce marché du travail et les procédures collectives de qualification utilisées par les employeurs afin de détecter, choisir et engager contractuellement un coureur. Il est montré que les mécanismes permettant aux employeurs de lever l’incertitude sur les singularités des coureurs s’appuient sur des dispositifs de jugement formels et informels et sur des dispositifs de confiance. Les résultats soulignent en ce sens que les logiques de marché sont aussi des logiques de réseaux permettant aux coureurs de faire reconnaître et valoriser leurs compétences auprès des employeurs. L’article insiste en outre sur le fait que la formation des prix ne repose pas uniquement sur le palmarès accumulé par les coureurs, mais qu’elle s’ajuste aux convictions communes qui fondent la culture professionnelle et la division du travail. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |