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Titre : | La reconnaissance de représentativité comme source d’intégration ? : L’Union syndicale Solidaires à la recherche d’un positionnement original (2015) |
Auteurs : | Sophie BĂ©roud ; Jean-Michel Denis |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Relations industrielles / Industrial relations (vol. 70, n° 2, Printemps 2015) |
Article en page(s) : | pp. 285-305 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ORGANISATION SYNDICALE ; SYNDICALISME ; RELATIONS PROFESSIONNELLES ; CRISE ECONOMIQUE ; DROIT SYNDICAL ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; FRANCEOrganisme Cité USS - Union syndicale Solidaires ; Syndicats SUD - Solidaires, Unitaires, Démocratiques |
Résumé : | Constituée à la fin des années 1990, l’Union syndicale Solidaires a pris une part importante dans les mobilisations sociales. Au travers de ses syndicats SUD, elle apparaît comme l’une des composantes radicales du mouvement syndical en France, tout comme l’un des acteurs majeurs dans la contestation des effets de la crise économique et des politiques de rigueur. Cet article montre que, tout en jouant un rôle important dans la contestation sociale, l’Union syndicale Solidaires (USS) est également engagée dans un processus de reconnaissance de sa représentativité et de sa place dans le système de relations professionnelles. Pour faire vivre le syndicalisme combatif qu’elle entend défendre, l’organisation est, en effet, obligée de gagner en audience et en visibilité. Tout en contestant les règles du système de relations professionnelles, tel qu’elles bénéficiaient aux acteurs dominants au sein de ce dernier, Solidaires réclamait un changement de celles-ci. La réforme des règles de représentativité, lancée en 2008, a été de ce point de vue plutôt positive pour l’Union. Cependant, elle a engendré des dynamiques ambivalentes en son sein : elle a facilité les conditions d’implantation de ses syndicats dans le secteur privé, tout en l’obligeant à rationaliser ses structures, mais aussi ses pratiques, dans un souci d’efficacité. Une tension existe ainsi entre, d’un côté, une stratégie de développement syndical pensée d’une certaine façon « à froid », non plus dans les phases de mobilisation sociale, mais davantage en lien avec les opportunités créées par le nouveau régime de représentativité et, de l’autre, l’importance de certains référents identitaires très présents dans l’organisation (reconnaissance de l’autonomie des structures de base, refus de toute centralisation, critique des permanents syndicaux). (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |