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Titre : | Une analyse comparative des entreprises des DOM et de la métropole (2013) |
Auteurs : | Antoine Dreyer ; Bertrand Savoye |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 462-463, décembre 2013) |
Article en page(s) : | pp. 99-123 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ENTREPRISE ; PERFORMANCE ; FISCALITE D'ENTREPRISE ; ECONOMIE D'ENTREPRISE ; ENVIRONNEMENT D'ENTREPRISE ; LOCALISATION D'ENTREPRISE ; COMPARAISON ; REGION ; DOM TOM ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | Le fait d'ĂȘtre localisĂ© dans les dĂ©partements d'outre-mer (DOM) plutĂŽt qu'en mĂ©tropole joue sur le comportement et les performances des entreprises. Dans ce domaine, le caractĂšre ultra pĂ©riphĂ©rique de ces territoires a des consĂ©quences particuliĂšrement importantes. La distribution des performances des entreprises comme leur rĂ©partition par mode de croissance prĂ©sentent de fortes similitudes avec celles observĂ©es en mĂ©tropole, du fait de la forte prĂ©pondĂ©rance des entreprises de moins de 10 salariĂ©s dans les deux Ă©conomies. De ce point de vue, les DOM - hormis la Guyane - ne se distinguent pas particuliĂšrement de la grande majoritĂ© des dĂ©partements français. Toutefois, des diffĂ©rences importantes s'observent. Certaines sont liĂ©es aux contraintes d'accessibilitĂ© et Ă l'Ă©troitesse des marchĂ©s. Au niveau du profil financier, ces diffĂ©rences sont attĂ©nuĂ©es en grande partie par les mesures prises en faveur des entreprises domiennes, notamment les mesures d'exonĂ©ration partielle des charges sociales. Aussi prĂ©sentent-elles, sur la pĂ©riode de 2000 Ă 2007, des taux de marge moyens proches de ceux des entreprises de mĂ©tropole, et mĂȘme des taux de rentabilitĂ© financiĂšre supĂ©rieurs. Les diffĂ©rences qui apparaissent inhĂ©rentes au contexte ultrapĂ©riphĂ©rique et qui persistent en dĂ©pit des dispositifs en faveur des entreprises domiennes, telles que l'orientation commerciale plus marquĂ©e de l'activitĂ©, la plus petite taille des entreprises, les niveaux d'Ă©quipement et de valeur ajoutĂ©e par salariĂ© plus faibles, ne paraissent pas ĂȘtre pĂ©nalisantes sur la pĂ©riode observĂ©e. La croissance de l'activitĂ© a Ă©tĂ© en effet dans l'ensemble plus dynamique dans les DOM, l'implantation domienne s'Ă©tant traduite, Ă taille et activitĂ© comparables, par un gain de croissance supplĂ©mentaire. (Economie et statistique) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES462D.pdf |