![](./styles/cereq4/images/home.png)
Titre : | Social Integration and Workplace Industrial Relations : Migrant and Native Employees in German Industry (2013) |
Titre original: | Intégration sociale et relations industrielles dans les entreprises. Immigrants et salariés autochtones dans le secteur industriel en Allemagne |
Auteurs : | Werner Schmidt ; Andrea MĂĽller |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Relations industrielles / Industrial relations (n° 68-3, Été/Summer 2013) |
Article en page(s) : | pp. 361-386 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SECTEUR SECONDAIRE ; POPULATION D'ORIGINE ETRANGERE ; SALARIE ; INSERTION SOCIALE ; RELATION SOCIALE ; RELATION HUMAINE ; RELATIONS PROFESSIONNELLES ; DISCRIMINATION RACIALE ; ALLEMAGNE |
Résumé : | Cet article porte sur l’intégration sociale des immigrants et des salariés autochtones dans le secteur industriel en Allemagne et sur le rôle que jouent les relations industrielles dans ce processus. Il se fonde sur trois études de cas réalisées dans des entreprises du secteur manufacturier à partir d’entretiens avec des représentants du patronat et des comités d’entreprise, d’entretiens et discussions de groupe avec des salariés de diverses origines, de sondages auprès de salariés ainsi que de statistiques fournies par les entreprises. Cet article analyse la structure sociale des entreprises étudiées, examine l’interaction entre salariés de différentes origines et le rôle joué par les relations du travail lorsqu’il s’agit d’encourager la coopération et l’intégration sociale. Ces études de cas montrent que les immigrants sont le plus souvent positionnés dans les échelons inférieurs de la structure sociale de l’entreprise. Mais, selon nos recherches, cela semblerait dû avant tout au fait que les immigrants bénéficient d’une formation professionnelle insuffisante, ce qui résulte probablement d’attitudes discriminatoires à l’extérieur de l’entreprise ou en marge de l’entreprise, au niveau de la formation, plutôt que d’une discrimination directe au sein de l’entreprise. Les entretiens et les sondages pointent toutefois un certain ressentiment des salariés envers les gens d’origine différente. Ressentiment et bonne coopération semblent en fait coexister. Les exigences du travail et l’« universalisme interne » des comités d’entreprise et de la direction (une tendance au traitement égalitaire des salariés et l’interdiction de la discrimination en entreprise) encouragent une coopération collégiale entre salariés. La codétermination à l’allemande favorise chez les salariés un modèle où les individus sont encouragés à opter pour une identité fondée sur le travail et sur la solidarité entre travailleurs, plutôt que pour une identité ethnique, lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts. Selon cet article, ce contexte général et l’interaction quotidienne entre salariés finissent par susciter des sentiments de collégialité et stimulent l’intégration sociale. (RI/IR) |
Document Céreq : | Non |
En savoir plus : | Présentation complète sur le site de l'éditeur |