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Titre : | Déni du travail et tyrannie des normes. Quand les normes de service deviennent une fin en soi à la SNCF (2013) |
Auteurs : | Damien Collard |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Travail et emploi (n° 132, octobre-décembre 2012) |
Article en page(s) : | pp. 35-48 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SOCIOLOGIE CLINIQUE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; RELATION DE SERVICE ; TACHE ; ANALYSE DU TRAVAIL ; ETUDE DE CAS ; FRANCEOrganisme Cité SNCF |
Résumé : | L’objet de cet article est d’explorer, dans une perspective clinique, les mécanismes organisationnels qui favorisent le déni du travail, à partir de l’exemple de deux démarches qualité déployées à la SNCF dans le domaine de la relation de service dans les années 2000, les projets Transilien et Gares en mouvement. Les normes de service définies dans le cadre de ces deux démarches ont contribué au déni du travail des agents en front office de la SNCF, essentiellement parce que le respect de ces normes est devenu une fin en soi. Cette situation a fait naître chez ces agents une activité « contrariée », telle qu’elle a été conceptualisée par Yves Clot, dans la mesure où ils ont perçu les normes comme une entrave à la réalisation d’un travail de qualité. Dans les deux cas étudiés, le déni a porté simultanément sur la réalité (dans laquelle le travail de ces agents devait s’exercer), le travail réel (par opposition au travail prescrit) et le « réel du travail » (au sens où l’entend la psychodynamique du travail, autrement dit ce qui résiste aux prescriptions organisationnelles). |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TE_132_0035 |