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Titre : | Formes de division sociale du travail et formes de la connaissance industrielle (1987) |
Auteurs : | Catherine Peyrard |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 20, octobre-décembre 1987) |
Article en page(s) : | pp. 55-65 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SAVOIR PROFESSIONNEL ; DIVISION DU TRAVAIL ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; ENQUETE ; INDUSTRIE SIDERURGIQUE ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
Résumé : |
S'il est devenu fréquent de s'interroger à propos de la connaissance scientifique et de la connaissance technique de leurs rapports d'antériorité, de ce qu'elles ont en commun ou de leurs spécificités, il est moins habituel de prendre comme objet de réflexion les connaissances qui s'enracinent dans la production marchande industrielle et qui s'y manifestent. C'est donc à la connaissance industrielle qu'est consacré cet article.
Tout d'abord l'auteur analyse comment les prĂ©cĂ©dentes tentatives de dĂ©finition et d'autonomisation de la connaissance technique par rapport Ă la connaissance scientifique peuvent apporter une aide Ă ce propos. Dans un deuxiĂšme temps, il montre en quoi les formes de la connaissance industrielle peuvent ĂȘtre rĂ©fĂ©rĂ©es aux formes de la division sociale du travail. L'innovation constitue un moment privilĂ©giĂ© et critique de la manifestation des diffĂ©rentes formes de la connaissance industrielle dans la mesure oĂč elles doivent ĂȘtre mobilisĂ©es de façon cohĂ©rente pour que l'innovation rĂ©ussisse et que l'objet technique devienne moyen de production. Enfin, l'auteur tente de comprendre comment se transforment les formes de la connaissance industrielle sous l'influence des mutations techniques et de la division du travail. Cet article est moins une prĂ©sentation de rĂ©sultats qu'une dĂ©marche qui essaie de montrer la nĂ©cessitĂ© qu'il y a : Ă reconnaĂźtre la connaissance industrielle comme irrĂ©ductible Ă la connaissance technique bien qu'elle y puise une partie de ses reprĂ©sentations ; Ă rompre avec une conception qui limite la connaissance industrielle aux savoir-faire et Ă s'interroger sur ses rapports avec la division sociale du travail. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1987.1231 |
Documents numériques (1)
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