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Titre : | Première expérience professionnelle avant le diplôme. Quelle insertion pour les étudiants de second cycle universitaire ? (1997) |
Auteurs : | Catherine Béduwé ; Eric Cahuzac |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 58, avril juin 1997) |
Article en page(s) : | pp. 89-108 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INSERTION PROFESSIONNELLE ; NIVEAU I-II ; NIVEAU III ; STAGE DE FORMATION ; DUREE DU CHOMAGE ; CHOMAGE DES DIPLOMES ; FRANCE |
Résumé : |
Le manque d'expérience professionnelle est la raison généralement évoquée pour expliquer le chômage des jeunes. Les étudiants ayant commencé à travailler avant la fin de leurs études sont-ils pour autant avantagés ? Cette première activité est-elle vue comme une acquisition d'expérience professionnelle ?
Répondre à cette question demande au préalable de dégager les différentes formes d'activité professionnelle qu'exercent les étudiants au cours de leurs études, contrat de travail rémunéré et/ou stage en entreprise dans le cadre de la formation. La présence et la nature du contrat de travail nous ont amenés à définir quatre types de publics étudiants : les étudiants classiques, les étudiants salariés, les salariés étudiants et enfin les étudiants qui abandonnent leurs études en cours d'année pour travailler. L'étude montre que les modes d'accès à l'emploi varient fortement suivant les publics, puisque le travail en cours d'études se prolonge quelques temps après la "sortie" de l'université, rendant ainsi la cohorte très hétérogène vis-à -vis des conditions d'insertion professionnelle. Avoir travaillé avant conduit à travailler plus vite au moment de la sortie, mais dans des conditions équivalentes : le petit boulot mène au petit boulot, le CDI au CDI. Mais les cheminements professionnels seront différents et avoir exercé une activité au préalable préserve des trajectoires de "galères". Parallèlement à cette activité rémunérée, coexistent les stages en entreprise, peu rémunérés mais en liaison forte avec la formation et dont on montre le rôle positif sur l'insertion de tous les publics étudiants. L'activité professionnelle semble donc procurer une première expérience qui constitue un signal fort pour les employeurs. L'institutionnalisation de cette activité semble donc aller dans le bon sens. Mais elle ne réglera pas la question des ressources financières procurées par les petits jobs et risque, comme chaque fois que l'on cherche à généraliser, de faire perdre au stage son pouvoir de signalement. Reste enfin que les "bons" étudiants, qui sont aussi souvent les plus favorisés socialement, risquent d'avoir le temps et les réseaux nécessaires pour trouver de "bons" stages. |
Document Céreq : | Oui |
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