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Titre : | Gender and Racial Differentials in Promotions: Is There a Sticky Floor, a Mid-Level Bottleneck, or a Glass Ceiling? (2009) |
Auteurs : | Margaret Yap ; Alison M. Konrad |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Relations industrielles / Industrial relations (vol. 64, n° 4, automne 2009) |
Article en page(s) : | pp. 593-619 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ FEMME ; DISCRIMINATION RACIALE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; PROMOTION ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; ENQUETE ; CANADA |
Résumé : |
Cet article traite des facteurs qui dĂ©terminent les promotions en milieu de travail et effectue une Ă©valuation empirique afin de vĂ©rifier si les femmes et les minoritĂ©s raciales bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes possibilitĂ©s d'avancement que les hommes de race blanche Ă divers niveaux de la hiĂ©rarchie organisationnelle. Le fait d'ĂȘtre promu est un facteur clĂ© qui affecte la rĂ©munĂ©ration, les chances de dĂ©veloppement personnel et la satisfaction au travail. Du point de vue de l'organisation, une main-d'Ćuvre diversifiĂ©e est Ă©troitement associĂ©e Ă des niveaux plus Ă©levĂ©s de capacitĂ© de rĂ©solution de problĂšmes, de crĂ©ativitĂ©, d'innovation et de performance organisationnelle. Tenant compte de la diversitĂ© croissante de cette main-d'Ćuvre et du fait que ces groupes continueront de reprĂ©senter une partie significative et grandissante de la main-d'Ćuvre totale, il devient crucial de comprendre l'expĂ©rience des femmes et des minoritĂ©s visibles sur le marchĂ© du travail. Nous devons tenir compte de leur possibilitĂ© de dĂ©velopper pleinement leur potentiel et de la capacitĂ© qu'a l'organisation de bĂ©nĂ©ficier de l'expĂ©rience, des connaissances et du talent de ces travailleurs.
Cet article se base sur les trois hypothĂšses suivantes pour tenter d'identifier les causes de la difficultĂ© d'avancement professionnel pour les femmes et les minoritĂ©s raciales: (1) l'hypothĂšse du plancher collant, selon laquelle les hommes de race blanche ont un avantage sur les femmes de race blanche ainsi que sur les hommes et les femmes de minoritĂ©s visibles pour les promotions dans les niveaux les plus bas de la hiĂ©rarchie organisationnelle; (2) l'hypothĂšse du goulot affirmant que les hommes de race blanche ont un avantage sur les femmes de race blanche, les hommes et les femmes de minoritĂ©s visibles pour les promotions dans les rangs de cadres moyens de la hiĂ©rarchie organisationnelle; et (3) l'hypothĂšse du plafond de verre postulant que les hommes de race blanche ont un avantage dans les promotions sur les femmes de race blanche, les hommes et les femmes de minoritĂ©s visibles Ă des niveaux organisationnels supĂ©rieurs. En utilisant un ensemble de donnĂ©es contenues dans les dossiers de plus de 22 000 travailleurs Ă temps plein non syndiquĂ©s d'une firme canadienne opĂ©rant Ă l'Ă©chelle nationale de 1996 Ă 2000, nous avons constatĂ© que les femmes et les minoritĂ©s raciales sont moins susceptibles d'ĂȘtre promues que leurs collĂšgues masculins de race blanche et ce, mĂȘme en considĂ©rant un large Ă©ventail de variables relatives Ă l'offre (annĂ©es de service, Ăąge, niveau de scolaritĂ©, performance et interruption de travail) et de variables portant sur la demande (catĂ©gorie d'emploi, niveau d'emploi, rĂ©partition race/sexe des emplois).[...](source : Relations industrielles) |
En ligne : | http://www.riir.ulaval.ca/64-4-2009-3.asp?var=FR |