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Titre : | Professionnalisation : de quoi parlent les chercheurs, que cherchent les acteurs ? (2000) |
Auteurs : | Chantal LabruyĂšre |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 70, avril juin 2000) |
Article en page(s) : | pp. 31-42 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PROFESSIONNALISATION ; EMPLOI JEUNE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; PROFESSION ; COMPETENCE ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | Le couple "professionnalisation/compĂ©tences" remplace le couple "qualification/employabilitĂ©". Il ponctue dĂ©sormais la rhĂ©torique des politiques d'emploi, notamment dans le programme "Nouveaux services, nouveaux emplois". Resituer ces notions dans leurs acceptions successives permet de faire Ă©merger les enjeux sociaux sous-jacents Ă l'appropriation d'un concept sociologique. Rompant avec la sociologie fonctionnaliste des professions, les sociologues français ont Ă©largi la notion de professionnalisation aux "activitĂ©s repĂ©rĂ©es, nommĂ©es, socialement reconnues et validĂ©es". Les professions sont une espĂšce particuliĂšre des marchĂ©s du travail fermĂ©s. Une place prĂ©pondĂ©rante est accordĂ©e Ă la reprĂ©sentation du corps professionnel. Ces efforts pour la reconnaissance de la lĂ©gitimitĂ© et de la compĂ©tence professionnelles se traduisent par des mesures de clĂŽture du marchĂ© du travail. Les investigations du CĂ©req sur la professionnalisation des emplois-jeunes rĂ©affirment la question de la reconnaissance sociale. Elle resurgit dans un dispositif oĂč elle n'Ă©tait pas convoquĂ©e d'emblĂ©e. Les initiateurs du processus sont les pouvoirs publics et les employeurs. La dĂ©marche ne saurait viser une forme de clĂŽture des marchĂ©s du travail, incompatible avec les objectifs de fluidification du marchĂ© du travail. |
Document Céreq : | Oui |
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